Melong sous le choc : une élève meurt écrasée en vendant ses bâtons de manioc
- wilfriedfrancky
- il y a 5 heures
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Une ville en deuil

Melong, petite ville paisible du département du Moungo, est en larmes. Dimanche 11 mai, un drame insoutenable s’est produit, ôtant la vie à Michèle Fotsing, une jeune élève de 18 ans, pleine de rêves et d’ambitions. Élève en classe de Première au collège polyvalent de Melong, Michèle n’était pas seulement une brillante étudiante. Elle était aussi une jeune fille courageuse, qui n’hésitait pas à vendre des bâtons de manioc les week-ends pour aider sa famille.
Une routine devenue tragédie
Ce dimanche-là, comme à son habitude, Michèle prend place à bord d’un bus de la compagnie Global Voyage. Elle embarque avec d’autres jeunes vendeurs afin d’offrir leurs produits aux passagers. Le bus marque un arrêt au niveau du Carrefour La Forêt, à environ 500 mètres du rond-point central de Melong. C’est à ce moment que le destin bascule.
Alors que le convoyeur ouvre la portière pour permettre aux commerçants de descendre, Michèle tente de sortir. Mais dans une scène tragique, elle fait un faux pas et chute. Elle se retrouve sous les roues du bus… et meurt sur le coup. L’accident, d’une violence rare, a glacé le sang des témoins.
Une jeunesse fauchée en plein élan
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. En quelques heures, la ville entière était informée. À l’école, ses camarades sont sous le choc. Les enseignants n’arrivent pas à croire à la disparition d’une élève aussi studieuse et déterminée. Michèle incarnait l’espoir d’une jeunesse travailleuse, qui lutte chaque jour pour construire un avenir meilleur.
Entre douleur et interrogations
La tristesse est immense, mais les questions aussi. Pourquoi le bus s’est-il arrêté si loin du lieu habituel ? Pourquoi ouvrir la portière à cet endroit précis ? Y avait-il des mesures de sécurité ? Des voix s’élèvent pour dénoncer un manque d’encadrement, un certain laxisme dans le transport interurbain.
Une vie partie trop tôt
Le décès de Michèle Fotsing résonne comme un appel à la vigilance et à la réforme. Au-delà de la douleur, c’est un cri de détresse que lancent les habitants de Melong. Pour que plus jamais une vie ne soit fauchée dans de telles circonstances. Pour que l’histoire de Michèle ne soit pas oubliée, mais devienne le symbole d’un nécessaire sursaut collectif.
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