Santé publique : la Variole du singe confirmé dans les régions du NOSO
- Clément Noumsi
- 20 août 2024
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Le ministre de la Santé publique du Cameroun, Malachie Manaouda a annoncé cinq cas confirmés de Variole du singe et deux décès liés à cette maladie dans un communiqué.
Cette déclaration souligne la nécessité d'une réponse rapide et coordonnée à l'épidémie pour protéger la santé des populations. Des mesures ont été prises par le ministère de la santé pour les régions à risques comme L’Est du pays. Rappelons déjà que le 13 août 2024, la Variole du singe, également connue sous le nom de « Mpox », a été déclarée «Urgence de Santé Publique de Portée Continentale » par les autorités camerounaises.
Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue et à l'application des mesures préventives telles que le lavage des mains avant tout repas, éviter les contacts avec les animaux sauvages même mort sans oublier la consommation de la viande de brousse très connues sous l’appellation locale de« Bush Meat » dans les régions du NOSO et très appréciée par les populations.

La variole du singe est une maladie transmissible de l'animal à l'homme, se manifestant par plusieurs symptômes, notamment des éruptions cutanées, la fièvre et douleurs musculaires. Face à cette menace plusieurs pays africains sont préoccupés par cette épidémie, le Burkina Faso a mis en place plusieurs mesures de vigilance dont le contrôle accru, notamment aux points d'entrée du pays, afin de détecter d'éventuels nouveauxcas. Les autorités encouragent la population à rester attentive aux symptômes et à signaler tout cas suspect. Des mesures et moyens efficaces sont nécessaires pour prévenir la propagation de la maladie.
Depuis le début de l’année, c’est déjà 12 pays d’Afrique subsaharienne qui sont sous la menace de cette épidémie. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies, CDC Afrique, a déclaré la variole du singe ou Mpox « urgence sanitaire publique de sécurité continentale ». L'alerte permet de mobiliser des moyens et de mieux coordonner la réponse à cette épidémie partie de la République Démocratique du Congo, qui regroupe plus de 95% des cas, mais qui se propage sur le continent au-delà de la zone endémique.
Clément NOUMSI
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