Orange et MTN sanctionnés : l’ART frappe fort, 2,6 milliards CFA d’amende
- wilfriedfrancky
- 8 juil.
- 2 min de lecture
Une sanction record pour des défaillances graves

L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun a frappé fort. Après une vaste opération de contrôle sur toute l’étendue du territoire, l’ART a infligé une amende de 2,6 milliards de francs CFA à Orange Cameroun et MTN Cameroun, deux géants du secteur télécoms.
Cette décision résulte de graves manquements observés sur le terrain : couverture réseau insuffisante, échecs fréquents d’appels et de connexions internet, ainsi que des pratiques tarifaires jugées non conformes à la réglementation.
Les droits des consommateurs bafoués
Au-delà des simples problèmes techniques, l’ART pointe du doigt des atteintes directes aux droits fondamentaux des utilisateurs. Les consommateurs paient, mais reçoivent un service dégradé, souvent sans explication.
Un cadre de l’Agence, sous anonymat, résume la situation :
« Les utilisateurs ne doivent pas être pris en otage par des multinationales qui priorisent les profits au détriment de la qualité de service. »
Un signal fort envoyé aux opérateurs
L'ART reproche également à Orange et MTN le non-respect des engagements contractuels inscrits dans leurs cahiers de charges, un litige déjà ancien mais que le régulateur semble aujourd’hui déterminé à régler avec fermeté.
Cette sanction marque le début d’une nouvelle phase de régulation, où la tolérance zéro semble devenir la règle. Dans un secteur en plein essor, et stratégique pour l’avenir du pays, l’État affiche clairement sa volonté de reprendre la main.

Une dernière chance avant des mesures plus lourdes
Orange et MTN sont désormais mis en demeure d’apporter des améliorations visibles et rapides à la qualité de leurs services. Faute de quoi, l’ART envisage des sanctions encore plus sévères, tant sur le plan technique que juridique.
Alors que la transformation numérique est au centre des politiques publiques, cette affaire sonne comme un rappel à l’ordre : la croissance du numérique ne peut se faire au détriment de la qualité, ni des droits des citoyens.
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