Maroc : des manifestations autorisées tournent au drame, deux morts et des violences signalées
- wilfriedfrancky
- 2 oct.
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Une mobilisation inédite dans plusieurs villes

Mercredi soir, le Maroc a connu une vague de contestation d’une ampleur inédite. Pour la première fois, des manifestations ont été autorisées dans différentes villes du pays, notamment à Oujda, où de nombreux jeunes ont investi les rues. Les revendications portaient principalement sur l’amélioration des conditions dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi, des thèmes au cœur des préoccupations sociales.
Des débordements malgré le caractère pacifique
Si de nombreux rassemblements se sont déroulés dans le calme, certains ont été émaillés de violences. Des groupes d’individus non identifiés ont commis des actes de vandalisme, saccageant des vitrines de magasins et endommageant des véhicules. Ces scènes de destruction ont suscité l’indignation d’une partie de la population, qui condamne les violences tout en soutenant la légitimité des revendications.
« Nous soutenons les manifestations, mais nous refusons toute forme de destruction. Si nous aspirons à défendre la liberté et la dignité, nous devons aussi respecter les droits des autres », a déclaré une habitante, rappelant l’importance du respect mutuel dans les mouvements sociaux.

Un mouvement porté par la jeunesse
À l’origine de cette mobilisation, on retrouve le collectif GenZ 212, né récemment sur les réseaux sociaux et particulièrement actif sur la plateforme Discord. Ses initiateurs, toujours anonymes, ont réussi à fédérer une grande partie de la jeunesse marocaine, exprimant une soif de changement et un besoin d’inclusion dans les choix politiques et sociaux du pays.
Un bilan humain préoccupant
Selon les premières informations, au moins deux personnes ont perdu la vie depuis le début de ce mouvement de contestation, tandis que plusieurs centaines de blessés ont été recensés dans différentes villes. Ces incidents rappellent les tensions sociales persistantes et posent la question de la gestion des manifestations dans un climat de frustration et de revendications croissantes.










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