Ebone : Quatre morts dans l’effondrement tragique d’un pont à Bwanebwang
- wilfriedfrancky
- il y a 5 jours
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Une nuit virée au cauchemar

La localité de Bwanebwang, dans l’arrondissement d’Ebone (département du Moungo), a été le théâtre d’un drame effroyable dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 septembre 2025. Vers 23 heures, un pick-up transportant cinq personnes a sombré dans une rivière après l’effondrement brutal d’un pont. Le bilan est lourd : quatre morts, dont trois femmes et un homme, tandis que le chauffeur a miraculeusement survécu.
Un retour qui vire au drame
Selon les témoignages recueillis, les victimes regagnaient leur domicile après avoir pris part à une tournée de prise de contact du nouveau sous-préfet de Nlonako. Au moment de franchir le pont du village de Bwanebwang, l’ouvrage a cédé sous le poids du véhicule, précipitant celui-ci dans les eaux sombres et profondes de la rivière. Pris au piège dans l’habitacle, et faute de secours immédiats, quatre passagers ont péri noyés.
Le sauvetage tardif et la découverte macabre
Ce n’est qu’au petit matin du vendredi que les habitants, appuyés par les autorités locales et des médecins légistes, ont pu repêcher les corps sans vie des victimes. Dans une atmosphère de douleur et de consternation, les dépouilles ont été acheminées à la morgue de l’hôpital de district de Manjo.
Une enquête pour comprendre les causes
La brigade territoriale de gendarmerie de Manjo, sous la supervision de la compagnie de Nkongsamba, a ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes de l’effondrement et d’établir d’éventuelles responsabilités. Si l’identité officielle des victimes n’a pas encore été communiquée, plusieurs habitants affirment qu’elles étaient bien connues dans la ville de Manjo.
Des infrastructures en question
Ce drame soulève une nouvelle fois la question de l’état des infrastructures routières dans plusieurs zones rurales du Cameroun. Les ponts vétustes et les routes dégradées constituent des dangers permanents pour les usagers, avec des conséquences parfois dramatiques comme à Ebone.
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