Ebolowa: un gérant de kiosque de transfert d’argent assassiné dans le quartier Newbell.

Tué par les bandits recrutés par son petit frère, le 14 novembre 2024 à Ebolowa pour une mission qui visait à lui soutirer de l'argent, Mbing William range définitivement son kiosque pour un voyage au séjour des morts.

Le défunt s'appelait Mbing William, abattu par des inconnus dans la ville d'Ébolowa. Selon les faits qui nous sont parvenus, le jeune gérant d’un kiosque de transfert d’argent (OM et MoMo), de retour de son travail dans la nuit du mercredi 14 novembre 2024, sera assassiné devant sa porte par des individus qui étaient à sa chasse, pour s'emparer de son argent. Ces derniers se seraient servi d'une arme à feu pour mettre fin aux jours de Mbing William.  Le crime odieux serait commandité par son petit frère, qui aurait contacté des bandits pour soutirer de l'argent à son frère ainé, hélas! Mort s'en estsuivi pendant l'exécution du forfait. Il se trouve actuellement entre les mains de la gendarmerie après être passé aux aveux.

Certains témoignages révèlent que l'assassiné avant sa mort, se retrouvait assis dans une buvette avec une de ses amies, c'est de là qu'il aurait aperçu ses assaillants de loin le filant, il va remettre sur le champ le sac d'argent à cette dernière et les deux prendrons la fuite, chacun de son côté. Mais MbingWilliam sera rattrapé par un coup de fusil devant son domicile, son amie quand à elle échappera aux griffes des bandits avec le sac d'argent.

Cet autre assassinat vient démontrer à suffisance le niveau d'insécurité qui envahit les villes du Cameroun au-delà des grandes métropoles, en cette période de fin d'année. Des règlements de compte, des trahisons et  des meurtres commandités, des réalités qui mettent en mal la tranquillité des populations.

Le pire étant les armes en circulation, se retrouvant entre les mains des bandits à travers le pays pour des fins qui n'honorent aucunement le Cameroun. Mbing William passe brutalement de vie à trépas pour des envies pécuniaires de son petit frère, que son âme repose en paix.

Bertin BIDJA