« Dans le brouillard du crime » : Nwafo affirme ne se souvenir de rien
- wilfriedfrancky
- il y a 2 jours
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Un silence enfin brisé

Après plusieurs jours de mutisme, Dagobert Nwafo, père de l’artiste slameuse Lydol, s’est enfin exprimé. Accusé d’un acte d’une rare violence — l’assassinat d’un enfant de six ans —, il affirme aujourd’hui avoir totalement perdu le contrôle de ses actes. Une déclaration qui suscite autant de stupeur que d’indignation.
Une dispute banale aux conséquences tragiques
Les faits remontent à la nuit du samedi 10 mai 2025, dans le quartier Ngoa Ekelle à Yaoundé. Ce soir-là, une altercation éclate dans un bar entre Nwafo et un homme nommé Paulin, père du petit Mathis. La dispute dégénère. L’alcool aidant, la colère se transforme en folie.
Une vengeance impensable

Quelques instants après la querelle, Nwafo aurait quitté le bar pour revenir avec une rage incontrôlable. C’est alors qu’il aurait attaqué Mathis, l’enfant innocent de son adversaire. Deux coups de couteau, dont un porté à la gorge du garçonnet, vont sceller un destin tragique. Transporté d’urgence à l’hôpital militaire, le petit Mathis n’a pas survécu à ses blessures.
L’homme s’effondre… et sombre dans le coma
Furieuse, la foule présente sur les lieux n’a pas attendu l’intervention des forces de l’ordre. Nwafo a été sévèrement passé à tabac, au point de tomber dans le coma. Durant plusieurs jours, son état de santé était critique, tandis que l’émotion grandissait dans la ville.
À son réveil : amnésie et choc
À son réveil, Nwafo aurait déclaré, selon les sources proches du dossier, n’avoir aucun souvenir des faits. Interrogé par les enquêteurs, il affirme avoir agi dans un état d’inconscience, comme si son esprit avait quitté son corps. Une manière pour lui d’expliquer l’inexplicable, ou une stratégie de défense ?
L’ombre de l’alcool
Des proches de la famille affirment que Nwafo était fortement alcoolisé au moment des faits. Cette ivresse profonde aurait altéré son jugement jusqu’à l’irréparable. Mais pour la justice et l’opinion publique, cela suffira-t-il à atténuer la gravité de l’acte commis ?
Une affaire qui divise
Entre ceux qui voient un homme dépassé par ses démons, et ceux qui réclament justice pour un enfant fauché dans l’innocence, le débat est vif. L’affaire Nwafo, au-delà du choc, soulève des questions sur la violence, l’alcoolisme et la responsabilité pénale.
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