Batouri en deuil : une élève s’effondre après l’épreuve de sport du probatoire

Une journée d’examen virant au cauchemar

Ce qui devait être une simple journée d’épreuve sportive s’est transformé en drame, plongeant toute une ville dans la consternation. À Batouri, dans l’Est du Cameroun, MIABOKEL Prisca, élève studieuse de Première A4 Allemand au Collège Barry, a perdu la vie après avoir terminé son test de gymnastique dans le cadre des épreuves physiques du probatoire.

Une chute soudaine devant témoins impuissants

L’incident s’est produit au lycée bilingue de Batouri. Après avoir achevé sa prestation devant le jury, Prisca a salué avec un sourire, avant de s’effondrer subitement devant ses camarades, les enseignants et les examinateurs, impuissants face à la scène. Les secours sont rapidement intervenus et l’ont conduite en urgence à l’hôpital de district. Malheureusement, à son arrivée, les médecins n’ont pu que constater son décès.

Un choc pour la communauté éducative et les proches

Dans le quartier Bongos, où vivait sa famille, la douleur est indescriptible. Les voisins, amis et enseignants se souviennent d’une jeune fille joyeuse, disciplinée et pleine d’avenir. Sa disparition laisse un vide immense dans son entourage. Le Collège Barry prévoit d’ouvrir une cellule psychologique pour aider les élèves à surmonter ce traumatisme.

Une tragédie qui interroge sur les examens sportifs

Ce drame soulève des questions fondamentales sur la sécurité des épreuves physiques au sein du système éducatif camerounais. Comment une élève apparemment en bonne santé peut-elle s’effondrer ainsi après une simple épreuve ? Était-elle suffisamment préparée médicalement ? Des contrôles de santé avaient-ils été effectués ? Autant de zones d’ombre que seule une enquête pourrait éclaircir.

Appel à une réforme urgente du cadre scolaire et sanitaire

La tragédie de Prisca ne doit pas rester un fait divers. Elle met en lumière les manquements dans la préparation physique et le suivi médical des élèves. Faut-il exiger un certificat médical récent pour passer des épreuves sportives ? La présence systématique d’un personnel médical qualifié sur les lieux d’examen devrait-elle devenir obligatoire ? Autant de pistes que ce drame relance avec force.

Prisca, symbole silencieux d’un système à réformer

Prisca s’en est allée trop tôt, dans des conditions tragiques qui ébranlent toute une nation. Elle incarne aujourd’hui un cri muet, celui d’une jeunesse exposée à des risques évitables. Son nom, désormais gravé dans la mémoire collective de Batouri, pourrait devenir un point de départ pour repenser l’encadrement des élèves dans les établissements camerounais.