Célébration de la journée mondiale de lutte contre la rage

Lancement du projet Race couplé à la campagne de vaccination des animaux domestiques

La ville d’Obala a été choisie le mercredi 2 octobre par le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, Dr TAÏGA comme la rampe de lancement de la campagne de vaccination de nos animaux de compagnie allant du 2 octobre et ce jusqu’au 4 novembre 2024 sur l’ensemble du territoire national.

Plusieurs prises de paroles ont meublé cette cérémonie, d’abord le mot du maire de la ville d’Obala pour les souhaits de bienvenue et celui du représentant de l’organisation mondiale de la santé animale. Cette deuxième campagne de masse de vaccination contre la rage est couplée au lancement du projet RACE. Les récentes pandémies et les zoonoses ont  confirmé qu’une collaboration « One Health » une Seule santé est nécessaire pour une longue durée. Une approche systémique et une interconnexion entre la santé des humains et celle des animaux, des plantes et de l’environnement. La rage est une zoonose mortelle à 100% des cas dès l’apparition des premiers symptômes. Cette maladie est endémique dans tous les pays malgré les efforts des partenaires qui ont fixé pour 2030 comme délai d’élimination et de décès dû à la rage.

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La maladie persiste et une franche collaboration entre les différents acteurs publics et privés pour aller plus loin. Le chemin est encore long après plus d’un siècle du décès de Louis Pasteur, l’étape est essentielle et silencieuse la rage continue de tuer. Je rends hommage tous les membres du ministère de la santé, nous faisons tous cause commune, la plateforme une seule santé travaille maintenant dans la main pour sauver des vies. Depuis 2021 avec l’appui de la GIZ à travers l’organisation mondiale de la santé animale, le projet Race (Rabies control and Elimination) est mis en place dans l’approche une seule santé vis-à-vis de la rage et des maladies transfrontalières. Ce projet vise à accompagner le gouvernement à implémenter son plan de lutte contre la rage. Il est mis en œuvre dans notre pays avec l’appui de l’institut pasteur de Paris et l’institut de maladies tropicales de santé publique de Suisse.

Grâce à ce projet, il a été lancé l’année dernière à Maroua et à Mbalmayo dans quatre départements pilote et cette année c’est cinq départements qui bénéficieront dans les régions du Centre et de l’Extrême-nord. Notre pays a déjà reçu deux vagues de doses de vaccins utilisés lors des campagnes gratuites. Le Cameroun joue parfaitement sa partition avec un maillage territorial dans les dix régions, les 58 départements et les 360 communes. Tous les chefs traditionnels, les leaders communautaires sont appelés à se joindre à nous pour une meilleure sensibilisation.

Clément Noumsi