500 000 vies en sursis : la santé gratuite comme jamais vue dans l’Extrême-Nord

Une région longtemps oubliée au cœur d’une révolution sanitaire

Dans l’Extrême-Nord du Cameroun, une initiative sans précédent bouleverse le quotidien de centaines de milliers de personnes. Portée par la volonté du président Paul Biya et orchestrée sur le terrain par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, la campagne « Promotion Santé » vise à offrir des soins gratuits à plus de 500 000 Camerounais. Une bouffée d’oxygène pour une région qui, depuis des années, souffre d’un accès limité aux infrastructures médicales.

Une riposte politique face à une urgence humaine

Cette opération, selon une note du ministère de la Santé publique, traduit une volonté politique forte : rendre la santé accessible aux populations les plus vulnérables. L’édition 2025 cible un spectre large de soins : consultations générales, traitements spécialisés, chirurgies délicates (fistules obstétricales, cataractes, hernies, etc.), dans une logique de proximité et de solidarité nationale.

Le terrain comme preuve d’engagement

Depuis plusieurs jours, le Dr Manaouda Malachie est personnellement sur le terrain, visitant les sites de Mora, Bogo, Mokolo et Maroua. Son objectif est clair : s'assurer de la qualité de l’accueil, du bon fonctionnement logistique, et de la disponibilité du matériel médical. Mais au-delà de l’organisation, le ministre rappelle sans relâche l’essentiel : l’humanité dans les soins. Un sourire, une écoute sincère, une main tendue peuvent autant guérir que les médicaments.

Des milliers de mains tendues pour guérir et redonner espoir

Près de 1865 bénévoles issus de tous les horizons médicaux ont répondu à l’appel. Médecins, infirmiers, techniciens et agents de santé se relaient sans relâche pour offrir leurs services à ceux qui en ont le plus besoin. Derrière chaque intervention, il y a un engagement : soulager la souffrance, redonner confiance et dignité aux oubliés du système de santé.

Une opération qui dépasse les soins : elle soigne aussi les consciences

Cette campagne n’est pas qu’une série de consultations médicales. C’est un acte fort, une démonstration que l’État peut répondre présent, même dans les coins les plus reculés. Pour les populations de l’Extrême-Nord, c’est plus qu’un traitement : c’est une reconnaissance, un lien recréé avec la nation.