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Répression Post-Manifestations : Plus de 1 500 Personnes Poursuivies au Maroc

La Justice Vise les Contestataires de la Corruption

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Le Maroc est le théâtre d'une vague de poursuites judiciaires suite aux récentes manifestations menées principalement par la jeunesse, surnommée la "Génération Z 212". Plus de 1 500 personnes sont actuellement dans le collimateur de la justice après avoir participé à des rassemblements qui réclamaient la fin de la corruption et exigeaient des actions plus concrètes dans les secteurs cruciaux de la santé et de l’éducation.

Ces manifestations, bien que sporadiques, ont exprimé un mécontentement social profond et sont maintenant suivies d'une réponse judiciaire ferme de la part des autorités.


Chefs d'Accusation et Lourdeurs des Peines


Les charges retenues contre les manifestants sont variées et d'une gravité notable. Parmi les principaux chefs d'accusation figurent : l’organisation de manifestations non autorisées, la dégradation de biens publics, et des violences envers les forces de l’ordre.

La sévérité de la répression se reflète déjà dans les condamnations prononcées dans la région d’Agadir. Dans cette zone, où les rassemblements ont malheureusement coûté la vie à au moins trois personnes, 240 individus ont déjà été condamnés à des peines de prison allant de six à quinze ans.


Réaction de la Société Civile et Intervention Royale


Face à cette répression, l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) est montée au créneau. L'organisation a officiellement réclamé la libération des détenus et l'ouverture d’enquêtes impartiales pour faire toute la lumière sur les événements et les allégations de violences.

Le mouvement de la "Génération Z 212", qui avait débuté en septembre, a vu son intensité diminuer après une intervention du Roi Mohamed VI. Le souverain a adressé un message public favorable à l'engagement de réformes dans le pays, apaisant temporairement les tensions.


Promesses Gouvernementales et Perspectives Futures


En réponse aux préoccupations soulevées par les manifestants concernant les infrastructures sociales, le gouvernement a fait une promesse budgétaire significative. Les autorités se sont engagées à investir l'équivalent de 13 millions d’euros l'année prochaine dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Si ces promesses visent à désamorcer la crise sociale, la poursuite en justice de plus d'un millier de citoyens soulève des questions importantes sur l'équilibre entre le droit de manifester et le maintien de l'ordre public au Maroc.

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