Présidentielle ivoirienne 2025 : le Conseil constitutionnel écarte Gbagbo et Thiam, cinq candidats validés
- wilfriedfrancky
- 8 sept.
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Une décision attendue mais controversée

Le Conseil constitutionnel ivoirien a rendu publique, ce lundi 8 septembre 2025, la liste définitive des candidats autorisés à prendre part à la présidentielle du 25 octobre prochain. Dans son annonce solennelle, la présidente de l’institution, Chantal Nanaba Camara, a confirmé le rejet de plusieurs candidatures phares, notamment celles de Laurent Gbagbo, ancien chef d’État, et de Tidjane Thiam, figure montante du PDCI-RDA.
Cette décision marque un tournant dans le processus électoral, alors que de nombreux observateurs attendaient un scrutin ouvert à toutes les grandes forces politiques.
Les candidatures rejetées
Parmi les candidatures invalidées figurent :
Laurent Gbagbo (PPA-CI), une nouvelle fois déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel. Son exclusion, déjà observée lors de précédentes échéances, suscite de vives réactions dans son camp.
Tidjane Thiam (PDCI-RDA), ancien patron du Crédit Suisse, dont le dossier a été jugé irrecevable en raison de sa non-inscription sur la liste électorale.
Pascal Affi N’Guessan (FPI), autre figure de l’opposition, également écarté de la course.
Ces rejets renforcent les interrogations sur la représentativité du scrutin et sur la place laissée à l’opposition dans le processus démocratique.
Les cinq candidats en lice
En revanche, cinq candidatures ont été validées pour ce scrutin :
Jean-Louis Billon
Simone Gbagbo
Ahoua Don Melo
Henriette Lagou Adjoua
Alassane Ouattara, président sortant, qui brigue un quatrième mandat jugé controversé par plusieurs analystes et acteurs politiques.
Ces candidats auront à défendre leurs programmes lors d’une campagne officielle prévue entre le 10 et le 23 octobre 2025, période qui s’annonce décisive pour mobiliser un électorat encore indécis.
Une élection à forts enjeux
La présidentielle ivoirienne d’octobre 2025 apparaît comme un rendez-vous crucial pour l’avenir politique et économique du pays. L’absence de personnalités telles que Laurent Gbagbo ou Tidjane Thiam risque de polariser le débat et de relancer les tensions autour de la question de la légitimité électorale.
Les regards sont désormais tournés vers la Commission électorale indépendante (CEI) et les acteurs politiques, appelés à garantir un climat apaisé et une compétition équitable.










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