Coup d'État au Bénin : Des Tirs Entendus Près du Palais, des Militaires Annoncent Avoir Pris le Pouvoir

Chute du Régime et Prise de Contrôle Militaire

​Le Bénin, souvent cité pour sa stabilité démocratique, est secoué par un événement politique majeur. Des tirs nourris ont été signalés et entendus aux abords du palais présidentiel à Cotonou. Dans la foulée, un groupe de militaires a pris la parole pour annoncer avoir pris le pouvoir, déclarant la fin du régime en place.

​Cette annonce marque un renversement de l'ordre constitutionnel dans le pays, ouvrant une période d'incertitude quant au sort des autorités civiles et à l'avenir politique du Bénin.

​La Déclaration des Putschistes et Leurs Justifications

​Les militaires putschistes, se présentant comme un Comité national de salut public ou une instance similaire, ont pris le contrôle des médias d'État (télévision et radio) pour lire un communiqué. Ils y ont annoncé la dissolution des institutions (Gouvernement, Assemblée nationale) et la fermeture des frontières du pays.

​Les raisons invoquées pour justifier leur coup de force tournent généralement autour de la mauvaise gouvernance, de la corruption endémique ou de la détérioration de la situation sécuritaire et sociale, des griefs souvent utilisés pour légitimer les interventions militaires en Afrique de l'Ouest.

​Les Réactions : Tensions et Condamnations Attendues

​La situation reste extrêmement tendue et confuse dans la capitale économique. Tandis que les putschistes tentent de consolider leur contrôle, des condamnations fermes sont attendues de la part de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest) et de l'Union Africaine. Ces organisations ont une politique de tolérance zéro envers les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

​Le coup d'État au Bénin, pays jusqu'alors perçu comme un modèle de démocratie, suscite une vive inquiétude quant à la vague d'instabilité militaire qui touche l'Afrique de l'Ouest.