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Présidentielle 2025 au Cameroun : l’ONU alerte sur des restrictions aux libertés et l’équité du scrutin

Une alerte venue de Genève

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À un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, les Nations unies expriment de vives préoccupations sur le climat politique au Cameroun.« Un environnement sûr et favorable aux droits de l’homme est essentiel pour des élections pacifiques, inclusives et crédibles. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas », a déclaré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, le 2 septembre.

Libertés publiques sous pression

Le Haut-Commissariat relève une multiplication des violations de droits fondamentaux. Plusieurs rassemblements politiques auraient été interdits, tandis que les activités de l’opposition font face à des restrictions croissantes.Un exemple marquant : une interview télévisée en direct d’une personnalité politique a été interrompue par les forces de sécurité. Pour l’ONU, ces incidents constituent des obstacles sérieux à la liberté d’expression et au pluralisme.

Arrestations et intimidations dénoncées

Les inquiétudes se sont accentuées début août, avec l’arrestation de 53 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) près du Conseil constitutionnel, au moment où celui-ci examinait la candidature de Maurice Kamto.« Bien qu’il soit réconfortant d’apprendre que ces personnes ont été libérées, elles n’auraient jamais dû être arrêtées. Personne ne devrait être privé de liberté pour avoir exercé ses droits fondamentaux », a insisté Volker Türk.L’ONU mentionne également l’exclusion de certains candidats potentiels, des irrégularités dans les inscriptions sur les listes électorales, ainsi que des menaces visant des opposants et leurs partisans.

L’accompagnement technique de l’ONU

Malgré ces critiques, l’Organisation des Nations unies continue de collaborer avec les autorités camerounaises. Depuis mai dernier, un appui technique de près de 3 milliards de FCFA a été accordé à Élections Cameroon (Elecam).Objectif : renforcer les capacités institutionnelles de l’organisme en charge des scrutins et contribuer à « un environnement pacifique et inclusif avant, pendant et après l’élection ».

Une présidentielle sous haute surveillance

À l’approche du scrutin, la communauté internationale reste attentive à l’évolution de la situation. Pour l’ONU, la crédibilité du vote dépendra largement de la capacité des autorités à garantir le respect des libertés fondamentales et à instaurer un climat de confiance entre les acteurs politiques.

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