Présidentielle 2025 : Akere Muna part à la conquête de la diaspora camerounaise
- wilfriedfrancky
- il y a 13 heures
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Une tournée stratégique pour mobiliser les Camerounais de l’étranger

À moins de six mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, l’opposant politique Akere Muna intensifie ses actions. L’ancien bâtonnier et figure majeure de la société civile camerounaise entame une tournée internationale majeure, avec des escales prévues aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Belgique et en Allemagne.
Son objectif est clair : mobiliser la diaspora camerounaise, échanger avec les leaders communautaires et renforcer son réseau de soutiens dans la perspective d’un changement profond au sommet de l’État.
La diaspora au cœur de la stratégie politique
Selon Muna, la diaspora ne doit plus être une force silencieuse. Elle représente une puissance financière, intellectuelle et citoyenne capable de faire basculer les dynamiques politiques au Cameroun. À travers cette tournée, il souhaite engager un dialogue direct avec les Camerounais de l’étranger, écouter leurs préoccupations et leur partager sa vision d’un Cameroun nouveau.
« Je veux remporter la présidence, mettre en place des institutions solides, organiser des élections libres, assurer une transition pacifique… et ensuite, me retirer », a-t-il affirmé avec une sincérité rare dans l’arène politique camerounaise.
Un projet, pas un parti : la vision du Mouvement NOW
Contrairement à la plupart des acteurs politiques traditionnels, Akere Muna insiste : il n’est affilié à aucun parti politique. À la tête du Mouvement NOW, une plateforme citoyenne pour la refondation démocratique du pays, il se positionne comme un acteur de la transition, et non comme un homme de pouvoir.
Il milite pour une rupture avec l’ordre établi, dans un pays qui, depuis son indépendance, n’a connu que deux présidents.
L’appel à l’union de l’opposition
Autre signal fort : Akere Muna reste ouvert à une coalition d’opposition. Pour lui, l’enjeu dépasse les ambitions personnelles. « Et la coalition d’opposition ? Elle viendra. Car le Cameroun mérite mieux que des égos. Je crois en l’intelligence collective », a-t-il martelé.
En 2018 déjà, il s’était désisté en faveur de Maurice Kamto à la veille du scrutin. Si une alliance similaire n’est pas encore confirmée cette année, Muna laisse entendre que des pourparlers pourraient s’ouvrir dès la convocation du corps électoral en juin.
Vers une campagne internationale engagée
Accompagné de militants de la société civile et de membres influents de son mouvement, Akere Muna entend faire de cette tournée une plateforme de mobilisation inédite. À chaque étape, il espère rallier des Camerounais désireux d’un véritable changement et créer un mouvement de fond, au-delà des frontières.
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