Présidentielle 2025 : Abdouraman remet en question les règles d’investiture des partis politiques
- wilfriedfrancky
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Une action officielle pour contester les règles électorales

Vendredi 23 mai 2025, Abdouraman, acteur politique bien connu pour ses prises de position tranchées, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en saisissant formellement le Conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM). L’objet de sa démarche : interpeller l’institution sur la légitimité juridique des critères actuels d’investiture des candidats à la présidentielle.
Une disposition du Code électoral dans le viseur
Au cœur de sa requête se trouve l’alinéa 2 de l’article 121 du Code électoral camerounais, une disposition qui, selon lui, n’a aucune valeur contraignante. Il soutient que cette clause, souvent interprétée comme conditionnant l’investiture d’un candidat à la représentativité du parti à l’Assemblée nationale, au Sénat ou dans les conseils régionaux, n’est ni formellement écrite, ni juridiquement applicable.
« J’ai demandé à ELECAM de constater que cette disposition est inopérante », a-t-il déclaré.
Une remise en cause du principe de représentativité
Pour Abdouraman, cette interprétation restrictive de la loi exclut injustement certains partis du processus électoral. Il appelle donc ELECAM à reconnaître que toutes les formations politiques, qu’elles soient représentées ou non dans les institutions, ont le droit d’investir un candidat à l’élection présidentielle de 2025.
Selon lui, l’actuelle application du Code électoral enfreint les principes fondamentaux de la démocratie, en limitant la diversité politique et la libre compétition.
Un appel à l’ouverture démocratique
Avec cette initiative, Abdouraman espère faire évoluer la lecture du droit électoral au Cameroun et ouvrir le jeu politique à un plus grand nombre d’acteurs. Il conclut son message avec un ton apaisé mais ferme :
Le Communiqué



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