Nigéria : un terminal 100% africain qui fait trembler les géants du pétrole
- wilfriedfrancky
- 9 juin
- 1 min de lecture
Un tournant historique pour l’énergie africaine

Dans le sud-est du Nigeria, le terminal pétrolier d’Otakikpo vient d’effectuer son tout premier chargement de brut. Ce moment marque bien plus qu’une étape technique : c’est un symbole fort de souveraineté énergétique pour le pays le plus peuplé d’Afrique.
Un monstre de capacité, 100% nigérian
Porté par l’entreprise Green Energy International Ltd., le terminal affiche une capacité impressionnante : 360 000 barils par jour, avec un réservoir initial de 750 000 barils extensible à 3 millions.Un projet qui témoigne d’une ambition assumée — celle de bâtir une industrie pétrolière indépendante, puissante et entièrement locale. Déjà, plus de 400 millions de dollars ont été investis. À terme, ce seront 1,3 milliard de dollars qui auront été mobilisés pour cette infrastructure.
La fin de la dépendance aux majors étrangères ?
Pendant des décennies, le pétrole nigérian a été l’apanage de multinationales occidentales, françaises et américaines en tête. Mais avec Otakikpo, le Nigeria envoie un signal fort : il est désormais capable de prendre en main l’exploitation de ses ressources naturelles — sans tutelle étrangère.
Une fierté nationale aux répercussions régionales
Ce terminal n’est pas qu’un outil industriel : c’est un manifeste. Il ouvre la voie à une génération de projets énergétiques 100% africains, favorisant l’emploi local, la montée en compétences et l’autonomie stratégique.Un exemple qui pourrait bien inspirer d’autres pays comme le Cameroun, en quête d’émancipation énergétique.










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