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Barrage de Kikot : le Cameroun et KHPC s’engagent pour protéger les populations impactées

Un accord-cadre pour la protection sociale

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Le 26 septembre 2025, à Yaoundé, le Cameroun et la Kikot-Mbebe Hydro Power Company (KHPC) ont signé un accord-cadre portant sur le suivi de la conformité sociale et la promotion des actions sociales liées au projet hydroélectrique de Kikot, sur le fleuve Sanaga. La ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, et le directeur général de KHPC, Christophe Avognon, ont insisté sur l’importance de protéger les populations riveraines, en particulier les groupes vulnérables, tout au long du chantier.


« Cet accompagnement est essentiel pour assurer une gestion efficace des risques sociaux et humains liés au projet », a déclaré la ministre, soulignant l’importance de ce partenariat. L’accord prévoit un suivi rigoureux de la conformité sociale, depuis la phase de préparation jusqu’à l’exploitation.


Des retombées concrètes pour les communautés locales


Le mécanisme signé permet au ministère d’accompagner KHPC dans l’identification, la mise en œuvre et le suivi des initiatives sociales. L’objectif est de renforcer la résilience des communautés affectées et de favoriser leur insertion dans les dynamiques économiques liées au chantier.


Christophe Avognon a rappelé que « le projet Kikot ne se limite pas à la production d’électricité, mais doit également être porteur de développement pour les populations ». Les appels d’offres ont déjà mobilisé une trentaine d’entreprises locales, et le lancement effectif des travaux est prévu dès cette année pour une mise en service annoncée à l’horizon 2030.


Un projet d’envergure nationale et internationale


Avec une capacité prévue de 500 MW et un investissement estimé à plus de 655 milliards de FCFA, le barrage de Kikot est soutenu par la Banque mondiale et d’autres partenaires internationaux. KHPC, détenue à 50 % par EDF et 50 % par l’État camerounais, prévoit la construction d’un barrage long d’environ 1 200 mètres et d’une usine hydroélectrique équipée de six turbines Kaplan de 83,3 MW chacune.


Pour EDF, le projet représente le plus grand barrage du pays, devant Nachtigal (420 MW), et illustre la stratégie du Cameroun de tirer parti de son potentiel hydroélectrique pour sécuriser l’approvisionnement énergétique national et soutenir l’industrialisation.


Vers un impact durable


Au-delà de l’énergie, le succès du barrage dépendra de la capacité de KHPC à mettre en œuvre ses engagements sociaux pour les populations affectées. Si les échéances sont respectées, le barrage de Kikot devrait renforcer la position du Cameroun comme pôle énergétique régional, tout en contribuant au développement socio-économique des communautés riveraines.

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