GRAND NORD CAMEROUN 2025 : Babba Amadou déclare la guerre aux fraudes électorales

Une déclaration fracassante sur Radio Balafon

Lors d’une interview accordée à Radio Balafon dans l’émission Jamboula, Abdouraman Babba Amadou a lancé un message fort :

"Le RDPC ne pourra plus jamais gagner une élection ici ! Nous avons mis fin à ça !"

Une déclaration qui résonne comme un tournant historique à l’approche de l’élection présidentielle de 2025 dans le Grand Nord camerounais.

Une stratégie bien huilée contre les fraudes électorales

Le leader de la société civile détaille un plan d’action ambitieux, orchestré par une coalition locale composée d’observateurs, de militants et de partis politiques opposés au régime en place. Parmi les mesures phares :

• Formation et déploiement de 500 surveillants électoraux indépendants dans chaque bureau de vote.

• Mise en place d’un système d’alerte sécurisé en temps réel, permettant de signaler et documenter les irrégularités.

• Recours juridiques systématiques, étayés par des preuves concrètes, pour contester tout résultat jugé frauduleux.

Un dispositif inédit dans l’histoire électorale du Cameroun.

Une mobilisation citoyenne sans précédent

Pour Babba Amadou, le véritable changement repose sur la conscience collective :

"La population refuse désormais d’être spectatrice. Chaque voix compte."

Un appel à la vigilance et à l’engagement citoyen dans une région longtemps considérée comme un bastion du pouvoir.

Des obstacles de taille pour l’opposition

Malgré cette montée en puissance de la société civile, le combat s’annonce rude :

• Le RDPC garde le contrôle de l’administration locale et des principaux médias.

• Quatre partis politiques (UPC, MDR, PCRN tendance Kona, PRAC) ont déjà appelé Paul Biya (93 ans) à se représenter, mettant en avant sa "richesse d’expérience".

• Le mode de scrutin uninominal à un tour, inchangé, continue de favoriser le parti au pouvoir, même sans majorité absolue.