Ernest Obama suspendu : le CNC frappe fort contre les dérapages médiatiques
- wilfriedfrancky
- il y a 18 heures
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Le couperet est tombé pour Ernest Obama.Le Conseil National de la Communication (CNC) vient de prononcer une sanction lourde à l’encontre du journaliste camerounais. Lors de sa 46e session ordinaire tenue le 8 mai 2025, l’organe en charge de la régulation des médias au Cameroun a annoncé la suspension d’Ernest Obama pour une durée d’un mois.

Une émission qui fait polémique
Le CNC reproche au journaliste, également directeur du média Bnews1, le manque de contrôle sur le contenu diffusé dans son émission « Le Club », qu’il animait le 23 mars dernier. Durant cette diffusion, un des panelistes aurait tenu des propos jugés « inappropriés, irrévérencieux, offensants et insinuants » à l’égard de l’institution présidentielle.
Un manquement à l’éthique professionnelle
Dans un communiqué rendu public, le CNC affirme avoir établi la responsabilité conjointe de la chaîne Bnews1 et du présentateur de l’émission. L’institution pointe du doigt une absence d’encadrement éditorial, ce qui aurait permis à ces propos litigieux d’être tenus en direct, sans aucune modération.
Une sanction exemplaire
En conséquence, le régulateur a décidé de suspendre Ernest Obama — de son vrai nom Obama Nana Dieudonné-Ernest — de l’exercice du journalisme pour une période de 30 jours. Une décision qui vise, selon le CNC, à rappeler aux professionnels des médias l’importance du respect des règles déontologiques et de la responsabilité éditoriale.
Le CNC veut redorer l’image de la presse
Par cette mesure, le CNC réaffirme son engagement à faire respecter l’éthique journalistique et à protéger les institutions républicaines contre tout débordement médiatique. Cette suspension pourrait bien servir d’exemple dans un contexte où les dérapages sur les plateaux télé deviennent de plus en plus fréquents.
Conclusion : Un signal fort au monde médiatique
Le cas Ernest Obama met en lumière les exigences croissantes du CNC envers les médias camerounais. Entre liberté d’expression et responsabilité, les professionnels de l’information sont désormais appelés à redoubler de vigilance pour éviter de franchir la ligne rouge.
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