Crise politique au sommet : Tchiroma Bakary dans la tourmente d’un scandale de 110 milliards
- wilfriedfrancky
- 24 juin
- 2 min de lecture
Accusations explosives contre l’ex-ministre de la Communication

Issa Tchiroma Bakary, ancien porte-parole du gouvernement camerounais et figure influente du septentrion, se retrouve aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Selon des révélations du journal Le Courrier du Cameroun, l’homme politique est accusé par certains cercles occultes du pouvoir d’avoir détourné la somme colossale de 110 milliards de francs CFA, fonds initialement destinés à la mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) au Cameroun.
Des accusations jugées absurdes par plusieurs observateurs
Ces accusations, largement perçues comme "surréalistes et politiquement motivées", suscitent un climat de tension à la veille d’un scrutin incertain, dans un contexte déjà marqué par une méfiance généralisée, notamment dans le Grand Nord. Pour un observateur politique ayant requis l’anonymat, il ne fait aucun doute que ces attaques sont liées à la marginalisation croissante de Tchiroma au sein du système :
« Ce sont des accusations creuses. On cherche surtout à lui faire payer son éloignement progressif du pouvoir et sa posture devenue encombrante. »
Un climat de règlement de comptes en sourdine
Selon les mêmes sources, cette affaire pourrait s’inscrire dans une stratégie plus large visant à relancer d’autres dossiers sensibles, tels que celui des victimes de la CAMAIR, afin de détourner l’attention ou de fragiliser davantage l’ancien ministre. Le contexte est d’autant plus tendu que des rumeurs évoquent une démission imminente de Tchiroma du gouvernement, preuve de son isolement politique croissant.
Vers une exclusion programmée ?
Certains analystes n’hésitent pas à comparer son cas à celui d’autres figures politiques du septentrion qui ont été écartées après avoir osé défier l’ordre établi.Des noms comme Iya Mohamed ou Marafa Hamidou Yaya sont régulièrement évoqués, symboles d’un pouvoir peu enclin à tolérer toute velléité d’émancipation interne.
Mais du côté de ses soutiens, la riposte s’organise :
« Après Marafa et Iya, ça suffit ! Nous ne laisserons pas encore tomber un des nôtres. Tchiroma reste un homme d’État, et ces accusations sont une manœuvre politique bien connue », affirme l’un de ses proches.
L’affaire prend ainsi une tournure explosive, à suivre de très près dans les jours à venir.










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