5ème édition du salon avicole de Yaoundé : Cap sur la transformation du secteur
- Steve simplice Nouguen
- 24 avr. 2024
- 2 min de lecture
La mise à niveau de l'aviculture camerounaise, un impératif.
C'est sous les bons soins du Ministre de l'élevage des pêches et des industries animales que s'est ouvert ce mardi 23 Avril 2024 au palais des congrès de Yaoundé le salon international avicole de Yaoundé.

Durant trois jours du 23 au 25 avril 2024, les innovations, les dernières technologies seront exposées. Les experts de tout bord, les autorités et les acteurs vont échanger sur les moyens de migrer vers la transformation du poulet de chair au Cameroun malgré que cette filière soit confrontée à de nombreux défis. Pour le président de l'IPAVIC François Djonou « l'interprofession se porte assez bien après les crises dues à la grippe aviaire suivi de la période du covid-19 sans oublier la crise Russo-ukrainienne, mais la filière est en pleine croissance actuellement.
Notre filière reste sur le marché camerounais celle qui propose les protéines les plus moins chères. La fluctuation des prix sur le marché est due aux différentes crises mondiales, vous savez que le kg de maïs était vendu à 180frs il y a moins de dix ans mais depuis là, il est passé à 320frs le kg l'année dernière(2023), une matière qui intervient au moins à 60% dans la provende qui est l'alimentation de la volaille. Il est question de développer les chaînes de valeurs pour que chacun puisse trouver un maillon qui lui sied dans le secteur ». Il est question que l'accent soit mis sur la transformation de façon que le poulet et les œufs soient disponible pour toutes les bourses. Plusieurs autres membres du gouvernement étaient présents aux côtés du Dr Taïga lors de la cérémonie d’ouverture et la visite des stands.
Réaction

Dr Taïga, minepia
« Comme vous le savez, les salons de nature sont les indicateurs pour voir la performance des politiques publiques et à travers cela vous pouvez bien vous rendre compte que l'aviculture se modernise, s'industrialise et que ce secteur répond aux attentes du gouvernement et des populations. Et vous savez d'ailleurs que nous importons plus du poulet ou des découpes, c'est grâce à ces acteurs nationaux (aviculteurs). C'est dire que la politique d'import-substitution instituée par le chef de l'État est concrétisée par les acteurs, les actions du gouvernement et des populations. C'est pour cela qu'il est très médiatisé pour rendre compte de l'efficacité des politiques publiques et qu'elles répondent réellement aux attentes ».
Clément Noumsi
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