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Cosmétiques au romarin

Viols, vols, agressions, meurtres : Le secteur de transport urbain dans les eaux troubles

Le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) est au front contre l’insécurité qui gangrène leur secteur d’activité suscitant psychose, consternation au sein  des populations.

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L’actualité du secteur de transport urbain par taxi dans les métropoles Yaoundé et Douala est effarante. Elle suscite la peur. A la vérité, l’insécurité a fait son nid, depuis plus de trois décennies de  jour comme de   nuits, les acteurs et les  passagers s’indignent des agressions, rapts, vols, viols, enlèvements et assassinats à bord des taxis jaunes. « L’on n’est plus sûr d’emprunter le taxi et d’arriver à destination », témoignent çà  et là des victimes spoliées et dépitées.

C’est le mobile du point de presse organisé par le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) et les hommes des médias le 3 octobre dernier. Selon Ibrahima Yaya, président du (GTTC) les maux sus-évoqués connaissent une recrudescence dans les grandes métropoles. Pour la ville de Yaoundé, l’on dénombre plus de vingt morts des chauffeurs de taxis entre la période de juin et septembre.

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Les zones périphériques ne sont pas exemptées. Dans la localité de Okola, département de la Lékié, région du Centre, l’on enregistre sept victimes trépassées, tous des conducteurs de taxi. Pour le président du (GTTC) il est temps et urgent  « que toutes les parties se mobilisent pour endiguer le phénomène, et extraire le mal dans la société, surtout en cette période des rentrées scolaires, aux confins des fêtes de fin d’années», pense Ibrahima Yaya, dans l’esprit serein et confiant de vaincre la gangrène.


Facteurs


Selon le GTTC, le pourrissement du secteur de transport urbain par taxi, tire son origine sur les facteurs tels que : le transport clandestin  auquel se livrent  les acteurs en marge de la règlementation en vigueur, malgré  les efforts consentis par les pouvoirs publics, la corruption des forces de maintien de l’ordre sur les axes routiers,  l’inertie de ces dernières,  lescomplicités entre les forces de maintien de l’ordre et les chauffeurs, l’impunité ceci due à la fragilité de la justice engluée dans la spirale des pourboires. A cela s’ajoute l’épineux problème d’immatriculation des véhicules, et de numéros d’identification. La liste est non loin d’être exhaustive.


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Extraire le bon grain de l’ivraie

Selon le président du GTTC, pour extraire le bon grain de l’ivraie, il est urgent pour les forces de sécurité de redoubler d’ardeur sur le contrôle systématique de tous les taxis avec l’identification et le numéro des portières de taxi pour l’harmonisation du fichier numérique. «Il sera question ici d’assainir le fichier physique et numérique de tous les acteurs de la chaine de transport par taxi, en relation avec les forces de sécurité et de maintien de l’ordre, ainsi que les syndicats concernés », explique Mouncherou Amadou, président du syndicat national des chauffeurs du Cameroun. En outre, il faut la réinstauration d’une autorisation de sortie de la ville délivrée par une organisation patronale ou syndicale, et la mise sur pied d’une Task-Force qui sera placée sous la supervision des départements ministériels en charge de l’Administration Territoriale et de transports. Et l’installation obligatoire d’un GPS dans tous les taxis.


Olivier Mbessité          

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