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Togo sous tension : sept morts lors des manifestations contre la nouvelle Constitution

Violences à Lomé : un bilan humain dramatique

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moins sept personnes ont perdu la vie dans des manifestations qui ont secoué la capitale togolaise, Lomé, ces derniers jours. D’après des organisations de la société civile relayées par l’AFP, plusieurs corps ont été retrouvés dans des cours d’eau, et des dizaines de personnes ont été blessées. Le bilan officiel, lui, reste flou, tandis que les autorités évoquent simplement deux noyades, une version que les défenseurs des droits humains contestent fermement.

Un rejet massif de la nouvelle Constitution

À l’origine de cette vague de contestation : la nouvelle Constitution adoptée en mai 2024 et promulguée par le président Faure Gnassingbé. Cette réforme consacre un basculement du pays vers un régime parlementaire. Pour l’opposition, il s’agit surtout d’une manœuvre politique destinée à maintenir le pouvoir en place. Faure Gnassingbé, tout en quittant le poste de président, a pris la tête du Conseil des ministres, un rôle central dans ce nouveau dispositif institutionnel.

Affrontements dans les rues et censure numérique

Les manifestations, initiées par des partis d’opposition, ont rapidement dégénéré. Les forces de l’ordre ont violemment réprimé les mobilisations, donnant lieu à des affrontements intenses dans les rues de Lomé. Face à l’ampleur de la contestation, les autorités ont restreint l’accès à plusieurs réseaux sociaux, une stratégie qui vise clairement à limiter l'organisation et la diffusion des mobilisations.

Retour progressif au calme, mais tension persistante

Le 28 juin, un calme relatif semblait revenir dans la capitale, aucun nouveau rassemblement n'ayant été signalé durant le week-end qui a suivi. Pour autant, les organisations de la société civile restent vigilantes, craignant un retour de la violence ou une radicalisation de la contestation.

Silence du gouvernement, indignation des ONG

Face à l’ampleur de la crise, le gouvernement togolais maintient une position de silence. Aucune déclaration officielle n’a été faite sur le nombre exact de victimes. De leur côté, les ONG et les organisations internationales dénoncent un usage disproportionné de la force contre des manifestants civils, et appellent à une enquête indépendante.

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