Terrorisme au Cameroun Trois valeureux soldats tombent au front

Le  13 janvier  2025, les hommes en treillis ont été  froidement abattus par la secte islamiste Boko Haram dans la localité de Ngouma dans la région de l’Extrême-Nord.

Malgré l’accalmie qui règne l’Extrême-Nord (Maroua) dans la localité de Ngouma situé dans le département du Logone et Chari, frontalier au Nigéria et le Tchad, la secte islamiste Boko Haram a à nouveau fait parler d’elle. Dans l’une de ses attaques sporadiques hier nuit, elle a ouvert le feu dans un camp militaire. Bilan trois morts. Selon les sources locales, les victimes sont des éléments des forces de défense et de sécurité du Cameroun. L’on note également des pertes matérielles. Lesdjihadistes ont incendié un véhicule militaire avant d’emporter des armes et d’autres équipements militaires.

Les forces armées camerounaises ont engagé des opérations de ratissage dans la zone  autour du camp aux fins de rattraper les assaillants. C’est l’une des premières attaques enregistrées en ce début d’année 2025. Elle survient au moment où le chef des armées le président de la République Paul Biya  salue la bravoure, et la résilience des forces de défense et de sécurité qui se sacrifient pour maintenir le Cameroun debout, dans la stabilité, et la paix. Choses sans lesquelles aucun développement n’est possible.

Le 31 décembre dernier dans son allocution à la nation,  il se réjouissait des «  progrès enregistrés dans le combat contre le groupe terroriste Boko Haram ». Selon le chef de l’Etat « les opérations menées par nos forces armées, dans la région de l’Extrême-Nord, ont permis de reduire fortement les capacités de nuisance de ces terroristes, qui en sont maintenant reduits à ne s’attaquer  qu’à des civils innocents ». Cette actualité est une invite à plus de vigilance, et à une forte synergie d’action entre les populations et l’armée, pour vaincre cette nébuleuse qui est le Boko Haram, pour un retour à la paix définitive dans cette localité du pays en proie aux attaques terroristes depuis 2013.

Olivier Mbessité