Société : tornade dévastatrice à Tchangue.
- Bertin Bidja

- 28 mars
- 2 min de lecture

La journée du 22 mars 2025 a été cauchemardesque pour les habitants du village Tchangué dans la région du Sud Cameroun, qui ont vu les toitures de leurs maisons arrachées par une violente tornade.
Situé à 25 km de la ville d’Ebolowa, département de la Mvila, arrondissement d’Efoulane, la localité de Tchangue a été frappée par une violente tornade. Plusieurs infrastructures, maisons et poteaux électriques ont été balayés par des vents rotatifs intenses, pour une vitesse évaluée à plus de 300 km/h causant de nombreux dégâts. Au cœur de la catastrophe, un centre de santé, l’école publique maternelle et primaire du village et des habitations. Ces édifices ont vu leurs toitures complètement arrachées.
Les principaux sinistrés sont les occupants des quartiers Mbanga, Banga et Mekok dans un village qui compte près de 7 quartiers. Dans la nature, les plantations et les arbres les plus robustes ont également subi le courroux de la tornade, à l’instar de « l’engon » (en langue bulu), qui est un arbre très résistant face aux intempéries.
Selon les témoignages recueillis sur place , pareille catastrophe naturelle a eu lieu dans le village 20 ans auparavant, plus précisément en mars 2005, où d’énormes dégâts avaient été également enregistrés.

Pour l’heure le nombre de sinistrés n’est pas encore officiel. L’autorité traditionnelle et l’élite locale envisagent entamer les démarches visant à faire bénéficier aux sinistrés l’assistance et la protection civile du ministère de l’Administration territoriale, qui s’exécuterait de la manière suivante : le chef du village saisit le sous-préfet et le commandant de brigade, par la suite une descente sur le terrain avec les autorités est faite assortie d’un procès-verbal, les familles sinistrés sont recensées, y compris l’identification et ampleur des dégâtsaccompagnés des photos, le tout est transmis au Minat avec décharge, puis l’élite appui et suit la procédure visant à donner du réconfort aux victimes. Les sinistrés pourront ainsi être indemnisés à la suite.
En attendant, quelques dispositions sont d’ores et déjà prises afin de mettre à l’abri les patients du centre de santé et les élèves de l’école publique maternelle et primaire du villageafin pour ces derniers, de poursuivre les cours dans les meilleures conditions avant le départ en congés.
Bertin BIDJA










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