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Scandale minier présumé à Nkout : inquiétudes autour d’un gisement stratégique

Une affaire qui soulève de vives préoccupations

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Un débat agite la scène politique et économique au Cameroun à propos de la gestion du plus grand gisement de fer du pays, situé à Nkout, près de Djoum, dans la région du Sud. Selon l’homme politique Christian Ntimbane Bomo, ce site stratégique, estimé à 2,7 milliards de tonnes de réserves, serait au cœur d’un scandale impliquant des sociétés étrangères et des intérêts financiers divergents.

Attribution contestée du gisement

Le gisement aurait été attribué à la société CAMINEX, filiale de l’International Mining and Infrastructure Corporation (IMIC), une entreprise britannique décrite comme une "junior mining", donc avec peu d’expérience dans le secteur. Après avoir levé environ 400 millions de dollars US (près de 200 milliards FCFA) sur les marchés financiers, IMIC a finalement fait faillite, laissant planer de nombreuses incertitudes sur l’avenir de la mine.

Conflit d’intérêts financiers

Deux camps revendiqueraient désormais les droits d’exploitation :

  • La Banque centrale libyenne, représentée par M. Elias Fungong, qui souhaiterait récupérer la mine en compensation de ses créances.

  • Un groupe d’investisseurs locaux, mené par un membre de la famille Mukete via la société Caisse Capital Limited, affirmant avoir injecté 5 millions de dollars US (environ 2,4 milliards FCFA) dans le projet.

Le différend est actuellement porté devant une juridiction anglaise à Londres, sans participation directe de l’État camerounais, ce qui alimente les inquiétudes sur la défense des intérêts nationaux.

Une richesse stratégique pour l’avenir

Les réserves de Nkout sont évaluées à 135 000 milliards FCFA en valeur brute. Si elles étaient transformées localement en acier, elles pourraient générer jusqu’à 1 350 000 milliards FCFA, un potentiel économique qui pourrait placer le Cameroun parmi les grandes puissances industrielles du continent.

Face à ce constat, des voix s’élèvent pour appeler l’État à protéger ce patrimoine et à réévaluer les conventions minières signées avec des sociétés jugées peu fiables.

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