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Cosmétiques au romarin

Saisie record à Limbé : la marine met la main sur une cargaison clandestine

Une patrouille banale... jusqu’à la surprise


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Tout semblait ordinaire ce 23 mai 2025, lorsque la marine camerounaise entreprend une opération de routine au large de Limbé. Mais ce qui allait être une simple patrouille s’est transformé en une saisie explosive. Une pirogue suspecte, en provenance d’un pays voisin, fendait les eaux en direction de Wovia. À son bord, une cargaison aussi massive que suspecte.

30 000 litres de silence illégal

Le choc est total : 30 000 litres de carburant de contrebande sont découverts à bord. Plus inquiétant encore, les 15 membres de l’équipage ne possédaient aucun document d’identité. Une anomalie lourde de conséquences dans un contexte régional tendu. L’embarcation et sa précieuse cargaison ont immédiatement été placées sous la responsabilité du Commandant de la Base Navale de Limbé, qui a saisi les autorités compétentes pour les suites judiciaires.

Une répétition inquiétante

Mais ce n’est pas un cas isolé. Un mois plus tôt, le 7 avril, le navire CNS JABANE, engagé dans l’opération EMERGENCE II dans la zone de Kole, interceptait une autre pirogue venue d’ailleurs, chargée cette fois de 200 000 litres de carburant interdit. À bord, 12 hommes, eux aussi sans aucune pièce d’identité.

Le visage moderne de la piraterie

Ces événements soulèvent une question brûlante : la piraterie a-t-elle changé de visage ? Si les attaques de navires classiques ont fortement chuté – 300 actes recensés dans le monde en 2022, contre des milliers les années précédentes –, d’autres menaces prolifèrent : contrebande, brigandage, trafic de drogue. Des formes plus discrètes, mais tout aussi destructrices.

Le Golfe de Guinée : une zone sous haute tension

Longtemps considéré comme le cauchemar des navigateurs, le Golfe de Guinée semble plus calme. En 2022, seules trois attaques y ont été signalées, contre 26 en 2019. Le nombre d’enlèvements a lui aussi fondu, passant de 146 à seulement deux. Mais cette accalmie ne doit pas endormir les autorités : les trafics s’adaptent, se dissimulent, et frappent là où on s’y attend le moins.

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