Route Douala–Bonepoupa : les travaux franchissent un cap décisif

Un chantier qui avance à un rythme soutenu

Les travaux de construction de la route Douala–Bonepoupa, longue de 32,74 km, connaissent une progression notable. Selon les données du ministère des Travaux publics, l’entreprise CABTE Sarl, en charge de la réalisation, a déjà exécuté 51,47 % des travaux. Cette avancée correspond à une consommation des délais évaluée à 50,1 %, ce qui laisse penser que le projet se déroule dans les temps prévus.

Un investissement stratégique pour la région

Le coût global du chantier s’élève à 20,33 milliards de FCFA HT pour les travaux, auxquels s’ajoute 1,11 milliard de FCFA HT destiné à la mission de contrôle. Le financement est assuré par l’État du Cameroun, à travers le Plan d’Urgence Triennal (PLANUT), exercices 2024 et suivants.Cette infrastructure vise à améliorer la fluidité du trafic, renforcer les échanges économiques entre Douala et l’arrière-pays, et désenclaver plusieurs localités de la région du Littoral.

Des contraintes qui freinent l’avancée

Malgré ces résultats encourageants, plusieurs obstacles ralentissent encore le rythme du chantier. Parmi les difficultés signalées figurent :

• la libération des emprises au point kilométrique 0 et aux abords de l’université ;

• le déplacement des tombes et des réseaux CAMWATER ;

• la forte pluviométrie, qui perturbe régulièrement l’avancement des travaux.

Retour sur l’historique du projet

Initialement confiée à l’entreprise ENCOBAT BTP sous la maîtrise d’œuvre du Groupement TAEP/Pyramides-Inter, la réalisation de la route avait connu des difficultés ayant entraîné la résiliation du contrat. Depuis, l’entreprise CABTE Sarl a repris le chantier et s’emploie à accélérer l’exécution dans le respect des délais impartis.

Une route clé pour le développement local

La finalisation de cette route Douala–Bonepoupa–Yabassi est perçue comme un levier de développement pour la région. En plus de faciliter la circulation des personnes et des biens, elle devrait contribuer à réduire les coûts de transport, stimuler l’activité économique locale et améliorer la qualité de vie des populations riveraines.