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Cosmétiques au romarin

Paul Biya convoque le collège électoral pour les régionales 2025

 Un décret présidentiel qui lance officiellement le processus

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Le président de la République, Paul Biya, a signé ce 1er septembre 2025 un décret convoquant le collège électoral en vue de l’élection des conseillers régionaux. Le scrutin est prévu pour le 30 novembre 2025, conformément aux dispositions du Code électoral.

Ces élections permettront de renouveler pour la deuxième fois les conseils régionaux, créés pour renforcer la décentralisation. Selon l’article 245 du Code électoral, ces instances se renouvellent tous les cinq ans et doivent être mises en place au plus tard vingt jours avant l’expiration de leur mandat.

Qui vote et qui peut être candidat ?

Le corps électoral est composé des conseillers municipaux et des chefs traditionnels. Pour être candidat, plusieurs conditions sont exigées :

  • Être de nationalité camerounaise et inscrit sur une liste électorale ;

  • Avoir au moins 23 ans révolus à la date du scrutin ;

  • Savoir lire et écrire en français ou en anglais ;

  • Résider effectivement depuis au moins six mois dans la commune concernée, ou à défaut y avoir un domicile reconnu.

Les Camerounais naturalisés ne peuvent se présenter qu’après un délai de 10 ans à compter de l’acquisition de leur nationalité. Quant aux représentants du commandement traditionnel, ils bénéficient de dérogations, notamment concernant l’âge.

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Les règles d’inéligibilité et d’incompatibilités

Le Code électoral (articles 176 à 180) précise les situations qui rendent inéligible un candidat. Sont notamment exclus :

  • Les personnes dépendantes ou en lien avec une puissance étrangère ;

  • Les conseillers municipaux en exercice et jusqu’à six mois après la fin de leur mandat ;

  • Les personnels de la défense, de la police et de la sûreté ;

  • Les fonctionnaires et agents de l’administration régionale.

Par ailleurs, nul ne peut figurer sur plus d’une liste, ni être membre de plusieurs conseils régionaux. En cas de cumul ou d’incompatibilité, l’élu concerné doit choisir entre son mandat et sa fonction dans un délai d’un mois, sous peine de démission d’office.

Un enjeu pour la décentralisation

Ces élections régionales revêtent un enjeu stratégique : renforcer la gouvernance locale et rapprocher les décisions administratives des citoyens. Elles permettront aussi de mesurer le dynamisme des partis politiques dans les différentes régions du Cameroun, à quelques mois des présidentielles de 2025.

 
 
 

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