Média Étrangers sous le Feu des Critiques : Le CNC Fustige le Traitement des Événements Post-Électoraux
- wilfriedfrancky
- 31 oct.
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Le Conseil National de la Communication (CNC) du Cameroun, par un communiqué signé par son président Joseph Chebongkeng Kalabubsu le 29 octobre 2025, a fermement fustigé plusieurs médias étrangers pour leur couverture jugée biaisée et inadéquate des événements survenus au lendemain de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre.

Médias Visés et Motifs de la Mise en Garde
Le CNC a directement ciblé trois organes de presse basés « outre manche » pour leurs émissions diffusées le 28 octobre 2025 :
Le Conseil a conclu que le traitement de l'information par ces médias constitue une violation flagrante des règles professionnelles et déontologiques du journalisme. Selon le CNC, ce comportement non seulement compromet la crédibilité des institutions nationales, mais menace également le climat de paix et de stabilité au Cameroun.
Rappels aux Fondements de l'État de Droit Camerounais
Dans sa communication, le CNC a tenu à rappeler aux professionnels des médias et, en particulier, aux organes de presse étrangers visés, les principes de l'État de droit qui régissent le Cameroun, notamment en matière électorale :
Le processus électoral est encadré par un cadre législatif général et impersonnel.
Le Conseil Constitutionnel est la seule institution autorisée à annoncer les résultats définitifs de l'élection présidentielle, après examen des recours.
Les décisions de cet organe sont sans recours.
Le CNC a rappelé que les journalistes doivent impérativement éviter tout reportage partiel et non professionnel d'informations sensibles qui pourrait perturber la cohésion sociale, insistant sur la primauté des exigences d'une enquête approfondie, d'équilibre et de responsabilité.
Vigilance et Menaces de Sanctions
Réaffirmant son engagement à promouvoir la liberté de la presse — qui, selon lui, s'accompagne d'une responsabilité — le CNC a conclu en indiquant qu'il maintenait une vigilance permanente contre toutes les violations médiatiques.
L'institution se réserve le droit de prendre, de manière indépendante, les mesures appropriées conformément à la réglementation en vigueur contre les médias qui continueraient de compromettre la sérénité du débat public ou la paix sociale.










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