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Cosmétiques au romarin

Grand Prix Francophilie Des Médias 2025 : Laurentine ASSIGA nous livre les lumières de la 6e édition.

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« Lorsque nous aurons au moins dix médias spécialisés en culture…où des journalistes ont un salaire décent, nous aurons dit oui, nous avons réussi », s’est exprimée la promotrice de la coupe du monde de la presse culturelle au micro de notre rédaction.

Que devons-nous retenir du rendez-vous Grand Prix Francophilie Des Médias 2025 ?

Ce qu'on peut retenir, c'est déjà que les journalistes culturels ne sont plus les marginalisés des rédactions. Ils sont aujourd'hui des porteurs de richesse, des porteurs de dynamique qui valorisent le Cameroun, qui valorisent l'Afrique, qui valorisent nos identités, mais retenir également que nous avons contribué à autonomiser, d'abord par des ateliers, 350 d'entre eux, et également récompenser une cinquantaine. Aujourd'hui, nous avons un événement qui fait référence à travers le monde. Nous ne le disons pas pour nous vanter, mais les retours que nous avons, même des autorités consulaires, des autorités gouvernementales camerounaises nous permettent de pouvoir l'affirmer. Au bout de six ans, nous nous disons, on ne dort pas sur ses lauriers, nous avons encore beaucoup de chemins, parce que pour nous à titre personnel au sein de notre association, nous n'avons pas encore totalement atteint tous nos objectifs. Lorsque nous aurons au moins dix médias spécialisés en culture, qui recrutent, qui emploient et où des journalistes ont un salaire décent, nous aurons dit oui, nous avons réussi.  

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Sixième édition, quelles sont les innovations ?

En termes d'innovation, comme je l'ai dit pendant la prise de parole tout à l'heure, vraiment c’est de donner au Cameroun, à l'Afrique, au monde des entreprises de presse culturelle. Aujourd'hui, on n'a même pas une agence qui est spécialisée en culture, donc tout le monde fait du journalisme généraliste, et nous avons beaucoup dans le métier qui sont en freelance. Or, comme vous avez suivi un intervenant nous dire, chaque journaliste est un micro-entrepreneur, est une petite ou moyenne entreprise, et même une grande entreprise, il faut qu'on soit ambitieux. Donc, la principale innovation de cette année, c'est d'outiller les professionnels de l'information culturelle à devenir des patrons d'entreprises, donc des créateurs de richesses. Le Cameroun, parfois, renvoie à l'Afrique, mais qu'est-ce que la culture apporte ? Pourquoi on devrait investir ? C'est donc, si on avait des médias culturels qui peuvent lui dire, mais non, vous vous trompez, la culture ailleurs participe au moins à 30% du PIB, donc il nous faut véritablement des médias qui peuvent le dire à longueur de journée. Donc, ça, c'est vraiment la plus grande innovation. Nous avons donc, pendant le grand forum sur l'autonomisation des professionnels de l'information, une compétition de pitch qui sera sanctionnée par le prix orange de l'innovation, et également un montant offert par l'Union européenne pour accompagner la structuration des micros, petites, moyennes, bien des entreprises qui seront sélectionnées. Après comme vous le savez, nous avons toujours une thématique que nous abordons par rapport à la qualité de contenu que nous voulons aussi offrir à nos publics ou à l'humanité. Nous voulons véritablement être utiles à cette humanité-là.

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C'est pour ça que, cette année, nous avons décidé de mettre notre rencontre annuelle sur le thème architecture. L'architecture, c'est l'un des éléments principaux d'une identité culturelle d'un peuple. Donc, pour nous, c'était important de l'aborder aussi dans les innovations. Et en terme de pays à l'honneur, nous avons la France, qui est un bon maître, un bon enseignant dans le domaine de la préservation, de la conservation du patrimoine architectural. La France a une histoire dans la conservation qui mérite d'être présentée également aux autres nations. Et nous allons terminer en terme d'innovation avec, cette année, nous avons décidé d'avoir un trophée unique pour la sélection journalisme culturelle. Parce que c'est, on peut dire, la sélection phare de cette compétition. On a un trophée unique qui sera unique, qui ne changera plus jamais. On ne va plus avoir chacun son trophée au cours de l'année. Et aussi, en terme de showcase, ce sont pour nous des mini-talks avec les créateurs locaux, en mode, en musique, en art de façon générale. J'ai oublié de le mentionner tout à l'heure. Nous avons également un partenaire important, c'est Watt water, qui travaille pour la promotion de l'art contemporain camerounais. Et nous aurons un jeune artiste qui excelle dans cet état-là, qui sera donc également avec nous. Voilà en terme d'innovation, ce que je peux dire de façon globale.

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Les articulations majeures au menu qui seront exécutées du 20 au 27 juillet 2025 ?

Alors, pour nos trois grandes étapes, la cérémonie officielle d'ouverture, c'est le 22 juillet ici même au Musée National, avec une parade interculturelle, et également la mise en lumière de l'identité culturelle de l'air soudano-sahélienne. Nous allons, toute la semaine, ici, il y aura le village de la presse culturelle où se déroulons les talks, les showcases. Et nous aurons le grand forum qui, lui, se déporte à l'Institut français, parce que la France est un pays à l'honneur. L'Institut français, également, est partenaire de cet événement. Et pour le mentionner, l'Institut français offre une bourse de 5 000 euros pour le grand gagnant de cette édition, en fait, pour le champion du monde de la catégorie journalisme culturel. Donc nous allons y aller et nous allons terminer avec la soirée des récompenses, le 27 juillet au Palais des congrès.


Propos recueillis par Bertin BIDJA

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