Fête de la Tabaski 2025 : les fidèles musulmans invités à accomplir leurs droits de vote aux prochaines élections.

La grande prière de célébration de la fête de sacrifice tenue ce matin, 6 juin 2025 à la mosquée d’Essomba a servi de cadrepour édifier les fidèles sur la culture de la paix et la participation active aux décisions républicaines garantissantun meilleur épanouissement au sein de nos communautés.

C’est sous un climat tout aussi clément, calme et doux que s’est tenue la prière marquant la célébration de l’Aïd el-kébir2025 au stade, derrière la prison centrale de kondengui, dans l’arrondissement de Yaoundé IV, qui a réuni des femmes et des hommes venus commémorer le sacrifice d'Abraham par la prière, arrosée du message du prédicateur du jour, imam KUETI IBRAHIM.  Il a ainsi invité chaque fidèle musulman à la culture de la paix et au bon sens de la responsabilité citoyenne qui consiste à prendre une part active dans les décisions de l’Etat par le mécanisme des élections où les élus demeurent le choix du peuple démocratiquement parlant, et le fidèle musulman devrait faire valoir sa contribution lors des prochaines échéances électorales, tant présidentielles, municipales que législatives.   « Toute fête de sacrifice est une exception. Nous l'avons vécue de façon assez exceptionnelle, surtout avec le beau temps. Allah nous a permis de faire cette prière-là avec un temps très clément et très bien.

 Dans le fond de mon sermon, j'ai exhorté la communauté musulmane de Yaoundé 4e, de Yaoundé tout entier, du Cameroun et du monde, que partout où ils se trouvent, lorsqu'il y a des élections, comme celles qui arrivent, ce n'est pas l'affaire des autres. C'est l'affaire de tous. Le musulman ne doit pas être en reste où que ce soit. Oui, il ne doit pas rester en arrière se disant qu'il n'a pas de référence. Lorsque les savants musulmans se sont assis à la Mecque, durant au moins 7 jours, toute une semaine, ils ont épilogué sur la question de l'élection. Oui, parce que certains musulmans ne vont pas aux élections se disant que non, il n'y a pas de référence. C’est pour ça que j'ai voulu exhorter, non seulement amener les membres de la communauté musulmane à savoir ce qu'ils devraient faire aujourd'hui, les conseils qu'on leur a donnés, qui sont des conseils que beaucoup connaissent déjà, mais le rappel profite aux croyants. Nous le disons souvent dans nos mosquées », s’est exprimé le célébrant du jour, imam KUETI IBRAHIM.

Un message bien reçu par l’assistance, ALLAMINE Youssouf s’en réjouit de cette nouvelle célébration de la tabaski « Nous remercions tout d’abord notre Seigneur qui nous a donné le souffle de vie d'assister à ce jour exceptionnel, l'un des meilleurs jours sur la Terre. Nous les musulmans, nous sommes tellement joyeux et partageons cette joie avec tout le monde. Dans un pays laïc, dans une patrie où nous cultivons le vivre ensemble.

Personnellement, j'étais très ému par le sermon de notre imam. C'était tellement émouvant et tellement touchant. Nous sommes dans un pays où nous voulons la paix, la sécurité. Cela doit se ressentir par le vivre ensemble. Nous prions jour et nuit pour que la guerre cesse partout. Les violences freinent beaucoup d’activités, détruisent des infrastructures. J'apprécie vraiment l'effort de nos forces de défense qui assurent notre paix et sécurité de jour comme de nuit. C’est grâce à la paix que nous prions sans aucune crainte en ce jour spécial », s’est-il exprimé.

La femme musulmane a également été captivée par le message de la 1446e année du calendrier islamique, marquée par la joie de la fête du sacrifice, « l’imam nous a demandé de prier pour le Cameroun, pour la paix, pour que Dieu protège le pays et les Camerounais », s’est exprimée l’une des fidèles ayant accompli avec succès son moment de prière.

Savourer avec amour le mouton immolé symbole de sacrifice et de partage fait également appelle au bons sens de la citoyenneté pour un épanouissement sans faille.

Bertin BIDJA