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Fotokol sous le feu : Boko Haram réduit en cendres une brigade et un centre de santé

Une attaque nocturne brutale à Sagmé

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Dans la nuit du 22 au 23 juin, la terreur a une nouvelle fois frappé la commune frontalière de Fotokol, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Des hommes lourdement armés, identifiés comme membres présumés du groupe Boko Haram, ont pris d’assaut le village de Sagmé.

Des infrastructures vitales ciblées

Sans sommation, les assaillants ont incendié deux infrastructures clés : la brigade de gendarmerie, symbole de l’ordre républicain, et le centre de santé intégré, unique recours sanitaire pour les habitants de la localité. Les flammes, attisées par les vents nocturnes, ont entièrement consumé les deux bâtiments, plongeant les populations dans la peur et la précarité.

Un mode opératoire devenu signature

Selon des témoignages recueillis sur place, les assaillants sont arrivés à moto, ont tiré en l’air pour semer la panique, puis ont mis le feu avant de disparaître dans l’obscurité. Si aucun décès n’a été signalé, les pertes matérielles sont considérables et compromettent l’accès aux soins ainsi que la sécurité de la zone.

Une alerte de plus dans l’Extrême-Nord

Cette attaque soulève de nouvelles inquiétudes sur l'efficacité du dispositif sécuritaire dans une région régulièrement ciblée par des incursions terroristes. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et renforcer la surveillance des zones frontalières exposées.

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