Famine mondiale imminente : Ces pays où la mort par la faim pourrait frapper dès 2025
- wilfriedfrancky
- 17 juin
- 2 min de lecture
Famine imminente : l’ONU sonne l’alerte pour 2025 dans plusieurs pays en détresse

Un rapport glaçant publié ce 17 juin par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le PAM (Programme alimentaire mondial) avertit : une famine de grande ampleur pourrait frapper plusieurs pays d’ici à octobre 2025. Haïti, le Mali, la Palestine et le Soudan figurent parmi les plus exposés. Des millions de personnes y risquent une insécurité alimentaire aiguë, sans réponse humanitaire rapide.
Une accumulation de catastrophes : guerre, pauvreté et climat
La situation dramatique décrite dans le rapport est le résultat d’un enchaînement fatal : conflits armés prolongés, effondrement économique et catastrophes naturelles récurrentes. Mais ce n’est pas tout. L’ONU pointe également un manque cruel de financements, qui empêche l’acheminement de l’aide. Conséquence : des communautés entières se retrouvent piégées dans la spirale de la faim.
Soudan : un pays au bord de l’effondrement total
Le Soudan incarne à lui seul l’urgence de la situation. Depuis avril 2023, plus de 13 millions de personnes ont été déplacées par la guerre civile opposant l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR). Rien que ces derniers jours, 12 000 personnes ont fui les régions du Darfour et du Kordofan. Le chaos humanitaire est total, et les ONG ne peuvent pas accéder aux zones les plus sinistrées.
Des progrès qui ne tiennent qu’à un fil
Si certains pays comme la Zambie, le Zimbabwe ou le Liban ont temporairement quitté la liste rouge des zones critiques, les agences onusiennes restent prudentes : ces progrès sont "fragiles et facilement réversibles". Un regain de tensions politiques ou une crise climatique suffirait à replonger ces régions dans le désespoir.
Un cri d’alerte ignoré ?
La FAO et le PAM exhortent la communauté internationale à agir sans attendre. Il faut des financements d’urgence, un accès sécurisé à l’aide humanitaire, et une mobilisation diplomatique forte. Faute de quoi, la famine ne sera plus un risque… mais une réalité.
La question demeure : le monde entendra-t-il cet appel, ou laissera-t-il une fois de plus des populations entières sombrer dans l’oubli ?










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