Douala en otage : des motos-taxis en colère bloquent les rues d’Akwa

Une décision municipale qui met le feu aux poudres

Ce jeudi 12 juin 2025, la tension est montée d’un cran sur l’axe Salle des fêtes d’Akwa – Ancien Mobile Bonakouamouang, en plein cœur de Douala. Des dizaines de conducteurs de motos-taxis ont paralysé la circulation pour dénoncer une mesure jugée arbitraire : le port obligatoire de chasubles réglementaires, imposé par la Communauté urbaine.

Une opération musclée qui provoque l'explosion

Aux alentours de 11h, des agents ont procédé à la saisie des motos de conducteurs non équipés de ces fameux gilets. L’information, relayée par Equinoxe Télévision, a rapidement mis le feu aux poudres. Les chauffeurs, furieux, ont aussitôt investi la voie publique pour exprimer leur mécontentement.

Des rues bloquées, une ville paralysée

Ce qui devait être une manifestation spontanée s’est transformé en blocus total de cet axe névralgique. Impossible de circuler. Les automobilistes piégés tentaient tant bien que mal de fuir le chaos, pendant que les forces de l’ordre appelaient des renforts pour éviter un affrontement direct.

Une colère profonde, des tensions persistantes

Derrière cette colère se cache un sentiment d’injustice. Les conducteurs dénoncent non seulement la brutalité de la mesure, mais aussi l’absence de concertation. Selon eux, ces chasubles ne sont pas seulement une obligation, mais une contrainte de plus imposée à une profession déjà marginalisée et peu encadrée.