top of page
Logo du Journal AFRIQUE EN EVEIL
Cosmétiques au romarin

Des militants du MRC arrêtés devant le Conseil constitutionnel traduits au tribunal militaire

Fin de la garde à vue administrative, mais aucune libération

ree

Le mardi 12 août 2025, Me Hippolyte BT Meli, président du Collectif Sylvain Souop, a apporté des précisions sur la situation des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés lors du contentieux pré-électoral devant le Conseil constitutionnel.Selon l’avocat, la garde à vue administrative de ces personnes a officiellement pris fin. Cette décision, notifiée par le préfet du Mfoundi, concerne 54 détenus, même si l’arrêté préfectoral ne mentionne que 29 noms.Cependant, malgré cette notification, aucune des personnes concernées n’a été remise en liberté. Leur situation juridique reste incertaine, car elles ne sont plus officiellement sous le contrôle de la police, mais ne bénéficient pas non plus d’une remise en liberté.

Treize militants transférés au tribunal militaire

Toujours d’après Me Hippolyte BT Meli, sur les 54 détenus, treize ont été déférés ce mardi après-midi au parquet du Tribunal militaire de Yaoundé.Ces militants, précédemment retenus à la Légion de gendarmerie, sont désormais dans l’attente d’une décision du Commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire. Aucune précision officielle n’a été donnée sur les charges retenues contre eux.

Des accusations de mauvais traitements

L’avocat affirme qu’au moins un des treize détenus aurait été victime de tortures physiques. Tous rapporteraient également souffrir de douleurs, conséquence, selon eux, de leurs conditions de détention depuis une semaine.Ces allégations viennent renforcer les inquiétudes sur le respect des droits fondamentaux dans cette affaire, alors que le contexte politique reste particulièrement tendu à l’approche de l’élection présidentielle.

Commentaires


bottom of page