Chine : l’ancien ministre Tang Renjian condamné à mort pour corruption
- wilfriedfrancky
- 30 sept.
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Tang Renjian, ancien ministre de l’Agriculture et ex-gouverneur de province, a été condamné à mort avec sursis à exécution dans un vaste scandale de corruption. Selon la justice chinoise, il aurait perçu plus de 268 millions de yuans (environ 32 millions d’euros) de pots-de-vin durant ses 17 années de carrière politique. Cette condamnation s’inscrit dans la campagne anticorruption menée par le président Xi Jinping, visant à éradiquer la corruption au sein du Parti communiste chinois (PCC).

Avant son passage au ministère de l’Agriculture (2020-2024), Tang Renjian avait été gouverneur du Gansu et vice-président de la région autonome du Guangxi. Selon le communiqué officiel, ses actes ont « causé des pertes particulièrement graves aux intérêts de l’État et du peuple », justifiant la peine capitale. Tang Renjian aurait reconnu ses crimes et exprimé des remords.
Une peine symbolique
La condamnation est assortie d’un sursis de deux ans : s’il ne commet pas d’autres crimes, sa peine sera commuée en prison à vie, avec possibilité de réduction supplémentaire en cas de bonne conduite.
L’affaire illustre la volonté de Pékin de combattre les pots-de-vin et cadeaux aux officiels, une pratique endémique en Chine. Tang Renjian avait été exclu du PCC en novembre dernier, et l’enquête, ouverte six mois plus tard, s’est conclue rapidement, rappelant la chute de ministres de la Défense comme Li Shangfu et Wei Fenghe. Pour les observateurs, cette campagne sert aussi à purger les opposants et renforcer le contrôle du parti.










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