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Cameroun : Le barreau exige la libération des 29 personnes arrêtées à Yaoundé

Une garde à vue administrative qui fait polémique

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Le 7 août 2025, la Commission des droits de l’homme du barreau du Cameroun a exprimé sa « stupéfaction » après avoir appris que le préfet du Mfoundi avait ordonné une garde à vue administrative de 15 jours renouvelables pour 29 Camerounais. Selon l’ordonnance préfectorale, ces personnes sont soupçonnées de « trouble à l’ordre public, attroupement et incitation à la révolte » dans la capitale, Yaoundé.

Des tensions en marge d’une audience préélectorale

Le 4 août 2025, le Conseil constitutionnel examinait un contentieux préélectoral. Pour des raisons de sécurité, l’accès à la salle d’audience avait été limité par les autorités, laissant les citoyens massés à l’extérieur. La situation a dégénéré, entraînant l’interpellation de 29 personnes.

Selon la Commission, d’autres arrestations ont eu lieu dans les mêmes conditions, portant potentiellement le nombre total à 58 individus, répartis dans différentes unités de police et de gendarmerie à Yaoundé.

Atteinte aux libertés fondamentales

La Commission du barreau dénonce le caractère « arbitraire » de ces arrestations et rappelle que la liberté d’aller et venir, la liberté d’expression et la liberté d’opinion politique sont garanties par la Constitution camerounaise.

Pour elle, il est « inadmissible » que des citoyens soient détenus pour avoir voulu assister à une audience publique. Elle exige la libération immédiate et inconditionnelle des 29 personnes arrêtées, ainsi que de toutes celles appréhendées dans le même contexte. Elle appelle également à des sanctions sévères contre ceux qui bafouent les droits humains.

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