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Cosmétiques au romarin

Attaque de Boko Haram : plus de 5 000 Nigérians se réfugient au Cameroun

Un nouvel épisode sanglant dans le nord-est du Nigeria

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Plus de 5 000 habitants de la ville frontalière de Kirawa, dans l’État de Borno, ont fui vers le Cameroun à la suite d’une violente attaque menée jeudi soir par les combattants de Boko Haram. Selon des témoignages recueillis sur place, les assaillants ont pris le contrôle de la localité, obligeant les civils, mais aussi des responsables administratifs, à chercher refuge de l’autre côté de la frontière.

Une insurrection qui s’intensifie

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Depuis plus de seize ans, l’État de Borno reste l’épicentre du conflit mené par Boko Haram et sa faction dissidente, l’« Islamic State West Africa Province » (ISWAP). Si les forces de sécurité nigérianes mènent régulièrement des opérations pour repousser les insurgés, ces derniers ont multiplié leurs attaques ces derniers mois, ciblant à la fois des villages isolés, des civils et même des positions militaires. Plusieurs bases ont été envahies avant d’être reprises par l’armée après l’arrivée de renforts.

Des destructions massives à Kirawa

Lors de l’assaut, les insurgés ont incendié de nombreux bâtiments, dont le palais du chef local, Abdulrahman Abubakar, qui a été contraint de fuir. Une caserne militaire ainsi que des dizaines de maisons ont également été réduites en cendres. « Je n’avais pas d’autre choix que de me réfugier au Cameroun », a confié le chef traditionnel, décrivant une fuite massive et précipitée des habitants. Certains ont embarqué dans des camions en direction de la frontière, tandis que d’autres ont marché jusqu’à Maiduguri, la capitale de l’État de Borno.

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Un exode qui inquiète les autorités

L’arrivée de milliers de réfugiés au Cameroun souligne une nouvelle fois la dimension régionale de cette crise sécuritaire. Les pays voisins, régulièrement confrontés à des flux massifs de déplacés, peinent à faire face aux conséquences humanitaires du conflit. Pour les populations locales, la menace d’une nouvelle attaque demeure omniprésente, nourrissant un climat d’instabilité et de peur.

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