Atelier de restitution de l'étude sur les VBG par HEDECS Cameroon
- Steve simplice Nouguen
- 7 juin 2024
- 3 min de lecture

L'hôtel Djeuga Palace de Yaoundé a servi de cadre ce mardi 5 Juin 2024 à l'atelier se restitution sur l'intégration des marqueurs de genre dans le processus national de suivi communautaire et la prise en compte de la voix des femmes au Cameroun Après une phase d'études sur le terrain, il a été question de passer à une phase de restitution afin de faire un plaidoyer pour sensibiliser les femmes et réduire à sa plus simple expression les violences dont elles sont victimes. Selon Sonia Calixte Djamen, membre de la Task force HEDECS « Nous sommes là aujourd'hui pour faire une réunion de restitution sur l'étude que nous avons mené sur l'intégration des marqueurs de genre dans le processus national de suivi communautaire et la prise en compte de la voix des femmes au Cameroun. Il y a beaucoup de violences basées sur le genre faites aux femmes sur le terrain. Ces violences sont souvent faites par les membres les plus proches à savoir la famille et parfois la communauté. Il y a aussi le fait de savoir que certaines femmes victimes de violences ne sont pas conscientes. C'est le premier constat fait sur le terrain et beaucoup ne connaissent même pas les différentes types de violences qui existent. Nous voulons faire un plaidoyer qui vise à informer les différentes femmes des différentes communautés sur ce que c'est que la violence, ensuite les différentes types de violences et la prise en compte des droits de ces femmes pour améliorer leurs situations, leurs conditions de vie parce que comme le dit le plus souvent, onne peut rien faire pour moi sans moi, il faudrait bien que ces femmes soient intégrées et que leurs voix soient prises en compte afin de réduire le taux de violences basées sur le genre sur l'ensemble du territoire national ».

Une étude menée sous la supervision de Mme Bolima Nancy Akwi Executive Director of HEDECS Cameroon en collaboration avec les différentes OSC dirigées par les femmes pour une égalité de genre. L'objectif étant d'accompagner les OSC dirigées par les femmes afin qu'elles comprennent les défis sociaux. C'est un désir de faire entendre la voix de la femme mais également de lui donner les moyens de pouvoir prendre soin de sa santé. Ce projet marque une étape qui nécessite le soutien et l'encadrement d'autres acteurs afin d'aboutir à ce changement dans un Cameroun où les femmes et les hommes ont un accès équitable aux soins de santé. La question du genre étant au cœur de nos préoccupations sur les trois maladies prioritaires que sont le VIH Sida, la tuberculose et la paludisme. Dans le cadre des études qui ont été faites, les femmes sont plus affectées que les hommes. Nous avons aussi les dernières statistiques qui nous indiquent que les femmes sont plus exposées à s'infecter que les hommes. Elles constituent le cœur de la famille et celui du système de santé, la place de la femme est prépondérante dans la riposte contre la maladie comme la prise des médicaments, les tout-petits, dans le foyer et les questions des violences basées sur le genre, les questions de revenus, les questions sur les différents types d'accès aux structures de santé et cette question pose la problématique de la femme dans l'approche et surtout les outils que nous devons utiliser pouvoir capter le bien-être du pilier de la famille qui constitue donc un point essentiel de la riposte mise en place par le gouvernement. La prise en charge des femmes sur le terrain est importante et elle passe par la mise en place des différentes cellules de communication afin d'avoir les services qui leur sont dédiés et qu'elles peuvent faire un feed-back, un retour en rapport avec les besoins qu'elles ont. Plus de 4 miles femmes ont participé à cette étude, 99% ont accepté de répondre aux questionnaires et près de 85% d'entre elles ont été victimes de violences. Il est important de préciser que 80% de ces acteurs sont des agents de santé communautaires et au niveau central, il est question de définir pour eux un statut car leur contribution a été très appréciée lors de la période du Covid.
Clément Noumsi










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