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Affaire Tsala Bina : Le père violeur enfin incarcéré, une chaîne de complicités révélée

Une onde de choc dans la capitale


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L’affaire de Marie-Rosette Ndongo Bina, 10 ans, victime présumée d’un viol perpétré par son propre père, a récemment secoué l’opinion publique camerounaise. Le suspect, Pascal Tsala Bina, avait reconnu les faits mais avait été initialement remis en liberté. Une décision judiciaire qui a déclenché l’indignation à travers le pays.

La justice sous pression populaire

Selon les informations rapportées par Equinoxe TV, la pression médiatique et l’émotion suscitée par le témoignage poignant de la mère de la victime ont provoqué une réaction en chaîne. Dès le lundi matin, les services du Tribunal de Grande Instance de Yaoundé Centre Administratif étaient en alerte.

La diffusion massive du reportage a entraîné une réaction ferme du Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguélé, qui a personnellement contacté Laurent Esso, Ministre d’État, Ministre de la Justice. Résultat : Pascal Tsala Bina a été réincarcéré à la prison centrale de Kondengui.

Une juge sous le feu des projecteurs

La juge Marguerite Aminatou, qui avait ordonné la libération de l’accusé malgré ses aveux, a été convoquée pour fournir des explications. C’est à son cabinet que Pascal Tsala Bina a été arrêté de nouveau par les forces de l’ordre.

Une affaire bien plus vaste qu’un simple viol familial

L’affaire dépasse désormais le cadre familial. Plusieurs personnalités du secteur éducatif et judiciaire sont soupçonnées d’avoir tenté d’étouffer l’affaire ou de protéger l’accusé. Parmi les personnes dans le collimateur de la justice :

  • Yves Kemegne, fondateur de l’école « Groupe Scolaire Bilingue Faveur Divine », où était inscrite la fillette.

  • Daniel Moutock, institutrice de la victime.

  • Makouo Epse Tadidje, cheffe du Service des Affaires sociales.

  • Moïse Désiré Djitom, Commissaire du 4ᵉ arrondissement de Yaoundé.

  • Un enquêteur de la Police judiciaire, dont l’identité n’a pas été révélée.

  • Dr Frédérick Dalla Kotto, médecin-chef du dispensaire de Mvog-Ada, accusé d’avoir refusé de délivrer un certificat médical à la victime sous prétexte de connaître personnellement le père accusé.

Une justice attendue au tournant


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L’affaire Marie-Rosette Ndongo Bina révèle des failles inquiétantes dans le système judiciaire camerounais. Le public exige non seulement que justice soit rendue à l’enfant, mais aussi que tous les acteurs ayant tenté de camoufler le crime soient poursuivis. La mobilisation médiatique et citoyenne semble enfin porter ses fruits, mais beaucoup attendent des actes concrets.

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