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Affaire de détournement à la Fecafoot : Samuel Eto’o dans la tourmente, la fédération reste muette

Une affaire de détournement qui fait grand bruit

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Une vague d'indignation secoue les réseaux sociaux camerounais. Au centre de la tempête : Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), accusé d’avoir détourné des fonds publics.

Selon plusieurs sources concordantes, environ 500 millions de francs CFA auraient été détournés, des fonds censés financer l’organisation du match amical Cameroun – Russie, disputé le 12 octobre 2023.

300 millions FCFA transférés vers un compte personnel au Qatar ?

Parmi les sommes en cause, 300 millions FCFA auraient été virés directement sur un compte bancaire personnel de Samuel Eto’o, basé au Qatar, selon les révélations de plusieurs médias. Une information qui, si elle s'avérait exacte, pourrait avoir des conséquences judiciaires lourdes.

Un silence pesant de la Fecafoot

Face à la montée de la polémique, la Fecafoot n’a, à ce jour, publié aucun communiqué officiel pour éclaircir les faits ou démentir les accusations. Un mutisme qui alimente les spéculations et renforce les soupçons.

Eto’o nie en bloc, mais la polémique enfle

Selon des sources relayées par Jeune Afrique, Samuel Eto’o rejette fermement toute implication dans cette affaire. Pourtant, les interrogations persistent et les critiques fusent dans les milieux du football camerounais.

Une plainte déposée par un ancien cadre de la Fecafoot

L’affaire prend une tournure judiciaire : Guibaï Gatama, ex-membre du comité exécutif de la Fecafoot, a déposé plainte contre Samuel Eto’o pour corruption et détournement de fonds. Deux autres anciens responsables de la Fédération sont également visés :

  • Benoît Angbwa, ex-coordonnateur général des sélections nationales

  • Blaise Djounant, ex-Secrétaire général de la Fecafoot

Une affaire à suivre de très près

Ce scandale met en lumière les tensions internes à la Fecafoot et soulève de nombreuses questions sur la gestion des finances au sein de l’institution. À l’heure actuelle, ni Samuel Eto’o ni la Fecafoot n’ont apporté de preuves concrètes pour écarter les accusations.

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