5000 Litres de Carburant Cachés dans les Quartiers : Une Bombe à Retardement à Douala !
- wilfriedfrancky
- 17 juin
- 2 min de lecture
➤ Une opération coup de poing face à une menace invisible

Du 11 au 13 juin 2025, une intervention musclée menée par le Ministère de l’Eau et de l’Énergie (MINEE) a mis à jour un trafic dangereux de carburant illicite dans les quartiers de Douala et du département du Moungo. Baptisée Opération Ponctuelle d’Urgence (OPU), cette mission visait à enrayer un phénomène inquiétant : la prolifération du carburant de contrebande, stocké à même les habitations.
➤ Plus de 5000 litres saisis : des quartiers transformés en dépôts clandestins
À Loum, Njombé, Mbanga, Bekoko et Yato, ce sont plus de 5 000 litres de carburant qui ont été interceptés par les équipes d’inspection du MINEE, appuyées par les forces de l’ordre. Ces quantités impressionnantes étaient dissimulées dans des maisons ordinaires, à proximité d’enfants, de familles et de commerces.
Un véritable cocktail explosif, qui aurait pu provoquer des drames humains et matériels majeurs. Ces caches illégales sont une menace réelle pour la sécurité des populations.
➤ Sensibiliser pour éviter le pire
Au-delà de la répression, le MINEE a lancé une campagne de sensibilisation sur le terrain. Objectif : informer les populations sur les dangers liés à la manipulation et au stockage non encadrés de carburants. Car derrière chaque bidon dissimulé se cache une menace potentielle d’explosion, mais aussi un acte illégal sévèrement puni par la loi.
➤ Un fléau économique et sécuritaire
Le carburant de contrebande ne représente pas qu’un danger physique : il mine l’économie nationale. En échappant aux circuits de distribution officiels, il fragilise les recettes publiques, décourage les investissements dans le secteur de l’énergie et entretient un réseau souterrain incontrôlable.
Face à cette réalité, le gouvernement promet de durcir les contrôles et d’étendre les opérations à d’autres régions du pays. La traque est lancée.
➤ Une lutte sans relâche contre le trafic de carburant
Le gouvernement camerounais veut envoyer un message clair : aucune tolérance pour les réseaux illégaux. La stratégie repose sur deux piliers : la fermeté des sanctions et l’implication citoyenne. Une bataille collective, où chaque habitant peut jouer un rôle dans la dénonciation des dépôts suspects.










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