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Cosmétiques au romarin

4 Janvier : Journée mondiale du Braille

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Placée sous le thème « Célébrer l’accessibilité et l’inclusion des personnes malvoyantes », le Cameroun à travers cette célébration, démontre l’importance du braille dans la réalisation des droits fondamentaux des personnes déficientesvisuelles. La journée mondiale du braille vise à promouvoir la prise de conscience de cette langue dédiée spécialement aux handicapés visuels mais surtout à l’expression de la liberté et de l’inclusion sociale de ces personnes parfois stigmatisées dans nos sociétés.

En effet, c’est pour commémorer la naissance de Louis Braille, que le 4 janvier a été choisie comme « Journée mondiale du braille » par l’Union Mondiale des Aveugles.Une invention qui aura permis de grandes avancées pour les personnes aveugles et malvoyantes mais aussi de parler du handicap visuel et de rappeler à l’action pour plus d’égalité, d’accessibilité et d’autonomie pour les personnes déficientes visuelles. Dans sa déclaration a dressé un état des lieux de la considération et de la promotion du braille au Cameroun, comme outil essentiel pour la communication des personnes aveugles et son rôle crucial dans le cadre de leur éducation et leur autonomisation.


La CDHC et son président, le Pr GabrielJames Mouangue Kobila apprécie les réactions de certaines structures de l’État à la suite de sa précédente Déclaration à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du braille, particulièrement celle des Services du premier ministre chef du Gouvernement qui ont informé la CDHC, à travers la correspondance n° A39/C-1/SG/PM du 27 août 2024, de ce que les différents départements ministériels concernés par les recommandations de cette Déclaration ont été saisis à l’effet de les mettre en œuvre. la Commission salue les efforts des pouvoirs publics et de leurs partenaires visant à promouvoir les Droits des personnes aveugles ou malvoyantes, en vue de leur plein épanouissement dans la société; la Commission se réjouit de la réaction du Centre national de réhabilitation des personnes handicapées Cardinal Paul Émile LEGER (CNRPH) qui, à travers sa correspondance n° 2024/584/L/CNRPH/DG/CT du 22 juillet 2024, a fait connaître à la CDHC les actions menées en faveur des aveugles ou déficients visuels, à savoir : l’organisation de campagnes de dépistage des maladies de la vue au bénéfice des élèves dans leur école et l’offre de soins pour les pathologies diagnostiquées avec le concours des parents et d’une association partenaire.

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La Commission rappelle que sur les 220 recommandations acceptées par l’État à l’occasion de l’adoption du Rapport du passage du Cameroun au 4ème cycle de l’Examen périodique universel (EPU) le 26 mars 2024, 11 sont relatives aux personnes vulnérables dont cinq concernent spécifiquement les personnes en situation de handicap, y compris les personnes aveugles ou malvoyantes, toutes ayant été ventilées par la CDHC aux structures de l’État et aux organisations de la société civile (OSC), chacune en ce qui la concerne. La Commission recommande spécifiquement au ministère des Affaires sociales (MINAS) de mettre en place de nouveaux programmes d’insertion sociale et professionnelle pour les personnes aveugles ou malvoyantes, notamment dans les domaines de l’artisanat, de la culture et du commerce ; d’accroître le soutien financier aux familles d’enfants aveugles ou malvoyants (bourses d’études, aides à l’achat d’équipements spécialisés comme les cannes blanches) pour faciliter leur insertion socio-professionnelle.

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Toutefois, l’institut national des droits de l’homme (INDH)relève pour le déplorer : le manque de signalisation en braille dans les espaces publics et privés, l’absence de dispositifs sonores pour les feux de circulation ; la non prise en compte de l’approche inclusive pendant la conception et la construction des infrastructures urbaines comme les trottoirs et les passages piétons, augmentant ainsi la dépendance et l’isolement des personnes aveugles ou souffrant de déficiences visuelles.

En fin, la Commission exhorte les parents des enfants aveugles ou déficients visuels à les conduire vers des centres de formation et d’initiation au braille pour assurer leur épanouissement dans tous les domaines de la société.

Clément Noumsi


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