Coup de filet choc au Ghana : Plusieurs Camerounais arrêtés
- wilfriedfrancky
- 14 avr.
- 2 min de lecture
Un vaste coup de filet dans la région d’Ashanti

Le 7 avril dernier, un important coup de filet mené par les forces de l'ordre ghanéennes dans la région d’Ashanti a permis l’arrestation de 44 ressortissants camerounais. Cette opération, menée au petit matin, visait à mettre un terme à un réseau présumé d’arnaqueurs opérant depuis plusieurs mois sur le territoire ghanéen.
Parmi les personnes interpellées figure Belle Merie, une Camerounaise âgée de 29 ans, identifiée comme la principale suspecte dans cette affaire. D’après un communiqué officiel de la police ghanéenne, elle serait à la tête d’un réseau impliqué dans des pratiques frauduleuses en ligne et des activités de traite d’êtres humains.
Le piège QNET : de fausses promesses d’emplois
Selon les premiers éléments de l’enquête, Belle Merie aurait utilisé la notoriété de la plateforme QNET, connue dans certains cercles pour ses méthodes controversées, afin de faire miroiter de fausses opportunités professionnelles. En échange d’une somme de 4 500 000 FCFA, plusieurs victimes – dont 11 femmes – auraient été convaincues de rejoindre le Ghana dans l'espoir de trouver un emploi lucratif.
Arrivées sur place, ces personnes se retrouvaient prises au piège, sans ressources ni emploi, souvent retenues contre leur gré, dans des conditions rappelant la traite moderne des êtres humains.

Une affaire qui ébranle la diaspora camerounaise
L’affaire suscite une onde de choc aussi bien au Ghana qu’au Cameroun, où les familles des suspects et des victimes tentent toujours de comprendre les circonstances exactes de ces actes. Du côté des autorités ghanéennes, l’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur du réseau et identifier d’éventuels complices opérant dans d’autres régions du pays.
Le gouvernement camerounais, de son côté, n’a pas encore officiellement réagi à cette situation qui ternit l’image des ressortissants à l’étranger, mais des sources indiquent que des démarches consulaires seraient en cours pour s’enquérir du sort des interpellés.
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